Le manque d’eau potable paraît une problématique générale en Guinée. Partout dans le pays une grande partie de la population en souffre assez. C’est le cas dans la sous-préfecture de Maci, préfecture de Pita où plusieurs villages ont du mal à se procurer de cette denrée indispensable.
Horé Barema, Dyla, Petel et Bowal sont quelques unes des localités concernées. Les habitantes de ces villages parcourent des longues distances pour avoir de l’eau potable. Les cours d’eau à partir desquels le puisage s’effectue en saison des pluies ont tous tari. Les forages, sources et puits sont les endroits où l’eau se procure pour les personnes qui habitent ces différents villages évoqués.
Les habitantes de Horé Barema puisent à Dyla dans un puit. Entre ces deux localités la distance est estimée à 2 km. A cela s’ajoute la montagne sur la route reliant Horé Barema à Dyla. Au niveau du puit qui se trouve à Dyla la file d’attente des puiseuses est longue tous les matins. Chacune patiente jusqu’à son tour pour remplir ses bidons ou sceaux d’eau.
A Petel, un autre village montagneux de la sous-préfecture de Maci, se trouver d’eau constitue un fardeau immense. Même en saison pluvieuse le phénomène y reste d’actualité. Ce qui veut dire qu’en cette période sèche c’est le pire. De ce côté aussi les femmes qui sont les principales chercheuses d’eau à utiliser dans les foyers vivent un véritable calvaire.
Ce qui étonne davantage c’est que des cours d’eau qui par le passé ne tarissaient pas ont connu un sort contraire cette fois. Même une goûte d’eau ne s’y trouve. Les fonds demeurent secs et poussiéreux. Chose qui témoigne la gravité de la situation. Pour ce qui est de la cause réelle de cette crise d’eau dans la sous-préfecture de Maci, elle est sans explication pour le moment. Chez les autorités locales l’on mise sur les estimations. Selon un responsable de la commune rurale qui a préféré garder l’anonymat, les feux de brousse et la coupe abusive des bois seraient à l’origine de la problématique. Quant aux habitants, ils estiment que c’est un fait de Dieu.
Pour l’heure, aucune solution ne pointe à l’horizon. Ce qui amène à dire que ce manque d’eau qui frappe de plein fouet une partie de Maci va perdurer jusqu’au début de la prochaine saison des pluies.