Venu pour la célébration de l’An 1 de son parti politique, le président du parti “Union des démocrates et citoyens de Guinée” a fait un regard critique sur la vie socio-politique de la Guinée de la première Republique à nos jours. Devant les hommes de médias, le jeune politicien n’a pu marcher sur sa langue ni marcher sur le dos de la cuiellère. Il accuse sévèrement les acteurs politiques et étatiques d’être le levier des situations indécentes, que connaissent son pays.
« Les perpétuelles crises politiques de gouvernance de notre société sont simplement basées sur l’égoïsme et la vanité humaine et constituent un facteur de blocus majeur de notre développement. Ces comportements de nos commis de l’Etat ont facilité la prolifération de l’hypocrisie, le désespoir et le complexe du guinéen au point d’en faire un apatride, un aigris et rebelle à la république. Ce problème est engendré par des hommes d’Etats, par des hauts cadres de notre administration et par des leaders politiques incompétents et irresponsables en qui nous avons naïvement et aveuglement confié la destinée de notre nation en plus de la gestion de notre pays, qui nous ont tout simplement abandonnés pour sauvegarder leurs intérêts personnels et narcissiques au grand dam de notre souveraineté nationale et de notre intelligentsia en foulant au sol tout notre passé, nos traditions, nos coutumes et notre devenir dans un monde universel régi par des conventions que nous bafouons sans scrupule et sans dignité.
De 1968 à 1969 autres faits qui ont sombré la Guinée dans le néant : la recherche d’un dialecte qui aurait dû s’imposer pour devenir un dialecte national ensuite langue nationale, d’où l’enseignement dans les dialectes nationaux, favorisant ainsi l’enseignement en masse, cette réflexion a été mal comprise et désorientée de ses objectifs et but.
1970, agression de X contre la Guinée, vous connaissez la suite et les exactions commises dont aucune lumière n’est faite à nos jours.[…]
1984, le Président meurt en Amérique à l’hôpital du Clive-Land, mort dont les raisons ne seront jamais connues par les guinéens et son corps est transporté au Maroc. Le pays sombre encore plus ;
À la même année, l’armée par Lansana Conté prend le pouvoir, l’espoir renaît avec le CMRN, mais espoir éphémère car tout a basculé dans le vide avec le libéralisme économique sauvage instauré: les petites et moyennes entreprises disparaissent, pas de routes, l’insécurité redevient parfaite, l’économie guinéenne est massacrée ; À sa mort en 2008, le Général Lansana Conté nous laisse sans successeur légal; la junte du CNDD fait renaître l’espoir et l’anxiété de la mort de la démocratie pour aboutir à la raison.
De 2006, (grève générale), les évènements de janvier et février 2007 ; et du 28 Septembre de 2009 part d’un fait du hasard où des stratagèmes ont mis à nu un programme et un projet de société auxquels ont souscrit toutes les forces vives du pays; malheureusement les initiateurs du mouvement sont juridiquement incompétents à le diriger politiquement, alors son application s’est heurtée à un vide juridique et institutionnel ; le résultat malheureux est le suivant: la gouvernance locale qui est un processus de transfert de responsabilité, d’autorité et de ressources de l’administration centrale vers les gouvernements régionaux et locaux, les organismes semis locaux, les secteurs privés et publics a été mal comprise donc mal appliquée et cela a donné naissance aux imperfections actuelles de la décentralisation ;
Le secteur minier principal moteur d’une économie primaire est déchiqueté par ceux qui croient avoir la maîtrise et des affinités avec le président », a dénoncé Mamadou Lamine Diallo.
A l’en croire, son parti politique a été créee pour combler ce vide que la Guinée a hérité de ces élites « l’U.D.C.G est une formation politique jeune issue d’une façon incroyable du bas peuple dont les leaders ne sont ni de la Diaspora, ni hauts fonctionnaires de l’Etat, n’ayant aucune collaboration avec un quelconque commanditaire pour la lutte politique autre que la misère de la jeunesse, le mal de voir l’avenir de tes enfants hypothéqué par des leaders en complicité pour maintenir un système de gouvernance opaque servant autres intérêts que tes petits problèmes de développement ou de construction d’une nation forte guinéenne au rendez-vous de la globalisation », martèle -t-il.
Jacques kamano