Guinée: ces libérations qui ne devraient pas réjouir l’UFDG et son président

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Conakry- Pendant qu’on chante et danse du côté de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de la libération du député Ousmane Gaoual Diallo ainsi que des 17 agents de sécurité de Cellou Dalein Diallo interpellés dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Mohamed Koula Diallo tué aux abords du siège au mois de février alors que ce dernier couvrait l’arrivée musclée du vice-président déchu, Bah Oury à une réunion du bureau politique national, deux autres croupissent en prison et un autre est décédé en détention, a constaté Afrinews.org

Arrêtés à tort, ces 18 gardes corps de l’UFDG dont Mamadou Saïdou Diallo mort en détention ont été purement et simplement relâchés faute de preuve de leur culpabilité après 7 mois sous les verrous.

Désormais, les soupçons sur l’assassinat de notre confrère pèsent sur deux éléments de la sécurité du chef de file de l’opposition. Ce sont: Amadou Sow et Algassimou Keïta. En attendant, ces deux resteront en prison en a décidé le juge en charge du dossier. Ils risquent entre 10 ans de prison ferme, à la réclusion criminelle à perpétuité, d’après le code pénal guinéen.

Quant à l’honorable Ousmane Gaoual Diallo, il doit comparaitre le mercredi pour offense au chef de l’Etat et pour menaces de mort à l’endroit de trois hauts responsables du RPG arc en ciel (parti au pouvoir) que sont: Hady Barry, secrétaire général au ministère des affaires étrangères, le ministre conseiller sanoussy Bantama sow et le directeur de la caisse nationale de sécurité sociale, Malick Sankon, tous membres du bureau politique national.

A préciser que le parti de l’ancien premier ministre de Conté paye le plus grand prix des victimes du régime condé. Près de 70 militants ont été tués lors des différentes manifestations de rue organisée depuis l’accession d’Alpha Condé au pouvoir en décembre 2010. Une cinquantaine de ses partisans sont en prison à l’intérieur du pays, certains jugés et condamnés pour destruction de biens privés.

Au regard de ce triste bilan, les uns et les autres devraient plutôt se préoccuper sur le sort de ceux incarcérés que de parler de victoire comme on est entrain de le vivre sur les réseaux sociaux. On a l’impression que les mémoires sont courtes par là.

L’opposition projette une manifestation le 10 août pour dénoncer la mauvaise gouvernance et exiger l’ouverture d’un dialogue franc et sincère autour de l’organisation des élections locales.

Abdoulaye Maci Bah pour Afrinews

+224 622 44 99 66

macibah83@yahoo.fr




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