Guinée: ‘’le jeudi, nous allons partir en prison…’’, prévient le député Fodé Oussou Fofana

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Conakry- le bras de fer entre le pouvoir en place et l’opposition continu. Ce jeudi plusieurs députés entendent marcher pour exiger la libération des jeunes interpellés suites aux violences survenues le jour de leur meeting (mercredi 7 janvier) et suivants dans les quartiers réputés être fiefs de l’opposition, a appris Afrinews.org

C’est le président du groupe parlementaire des Libéraux Démocrates à l’assemblée nationale qui a fait cette annonce ce samedi à l’occasion de l’assemblée hebdomadaire de son parti à la minière: ‘’Nous avons écouté à la radio que les jeunes qu’on a arrêtés vont être jugés le jeudi prochain au tribunal de première instance de Dixinn. Je voudrais ici demander à l’ensemble des députés de l’UFDG, et nous allons demander aux députés de l’opposition, d’être au tribunal. Nous allons commencer du stade du 28 septembre, pour marcher main dans la main. Si ces enfants là vont en prison, nous irons avec eux. S’ils veulent un jugement équitable ils n’ont qu’à nous amener à la barre les gendarmes qui étaient au siège du RPG Arc-en-ciel. Ils n’ont qu’à leur poser la question sur ce qu’ils faisaient au siège là-bas et qui les a envoyés’. Est-ce que le siège du RPG est une institution ‘ Est-ce qu’ils sont payés pour garder le siège du RPG ‘ Peut-être ce jour là nous allons partir en prison. Si on met un seul jeune en prison on y mettra l’ensemble des députés de l’UFDG et de l’opposition. Parce que nous n’accepterons pas l’injustice. Nous n’accepterons pas l’arbitraire. On en a marre de l’injustice et de l’arbitraire’’ dira t-il sous les applaudissements des militants.

Et de persister avec un ton ferme: ‘’le jeudi matin dès 8heures, nous allons commencer à marcher et nous allons partir en prison. Aucun enfant ne sera en prison. Ils seront avec nous …’’ a-t-il affirmé. Il reste à savoir si la justice cédera face aux menaces. Quand on sait que le procureur a été très clair quiconque se livrera à des actes de violences s’expose à des poursuites judiciaires conformément à la rigueur de la loi.

Affaire à suivre…

Abdoulaye Maci Bah pour Afrinews
+224 622 44 99 66




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