Dès la prise du pouvoir par le CNRD le 05 septembre 2021, il a donné la priorité à la stabilité, la réconciliation entre les guinéens et la paix sociale, en prenant l’engagement d’assurer des personnes et des biens à tous les citoyens de notre pays. À date le CNRD a tenu son engagement de protection des personnes sans violence aucune dans le respect de la loi. En dépit de cette main tendue, le CNRD a le regret de constater que des agissements de certaines formations politiques et activistes, sont de nature à troubler l’ordre public et la quiétude sociale. Le CNRD prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur ces agissements dont le but est de saper la paix et la quiétude des guinéens et porter préjudice à la transition apaisée en cours.
Il est important de rappeler qu’avant le 05 septembre, les libertés publiques, individuelles et collectives des guinéens avaient totalement été confisquées. Depuis la prise du pouvoir par le CNRD, des actes majeurs ont été posés notamment la libération des détenus politiques, le maintien de la sécurité des personnes et de leurs biens, la réouverture des frontières avec les pays voisins, la démilitarisation par le démantèlement des PA dans les centres urbains et la levée des barrages, la promulgation de la charte de la transition qui consacre les droits de l’homme et de la personne et définit un mode de dialogue consensuel, pour aboutir à une nouvelle Guinée, la désignation d’un premier ministre civil et la mise en place d’un gouvernement formé de civils ainsi que plusieurs autres actions de nature à apaiser le rassemblement des guinéens.
Dans ce contexte, le CNRD met en garde les acteurs politiques et les activistes qui refusent de s’inscrire dans cette démarche et agissent contre la paix et la quiétude sociale. Il rappelle que, loin d’être un acte de faiblesse, sa demande répond à sa volonté d’agir dans le respect des lois nationales, des traités et accords internationaux.
Le CNRD rassure les guinéens qu’il prendra toutes les dispositions régaliennes qui s’y est pour assurer leur sécurité.
Conakry le 4 novembre 2021