Conakry- La couverture médiatique des manifestations politiques devient de plus en plus difficile dans notre pays pour les journalistes. C’est pourquoi le CNOSC-G entend œuvrer pour le changement des mentalités à l’égard des hommes des médias et des enfants mineurs pendant les manifestations politiques, a appris Afrinews.org.
De nombreux journalistes ont été violentés pendant les récentes manifestations politiques de l’opposition guinéenne. Beaucoup ont été blessés et dépouillés de leurs biens soit par des loubards ou par des forces l’ordre. Des jeunes enfants aussi ont payé le prix. Le CNOSC-G dit avoir déploré ‘’la violence que les jeunes mineurs subissent. Les enfants ne sont plus protégés. Un enfant qui meure à l’âge de 12ans si on le considère comme héros de tel ou de tel, l’instrumentalisation a atteint son paroxysme en guinée. Il faut que les partis politiques prennent leur responsabilité pour protéger les enfants’’, a indiqué Aziz Diop à l’occasion d’une conférence de presse.
Avant d’indiquer que les statistiques montre que 80% ce sont des enfants de 12 à 15 ans qui meurent pendant les manifestations. Pour preuve le jeune Souleymane Chérif qui a été abattu à Hamdallaye alors qu’il revenait de l’école avait l’âgé de 16 ans, dira t-il.
Ensuite, il a souhaité qu’il y ait un dispositif sécuritaire qui puisse empêcher les enfants de suivre les manifestants. Puisque estime le secrétaire exécutif ‘’ C’est les adultes qui savent pour quoi ils marchent, c’est eux qui savent pour quoi ils font la pression pour tel ou tel objectif. Ce ne sont pas des jeunes enfants. Si vous faites les statistiques c’est des jeunes enfants de 12 à 15 ans qui meure. On ne peut pas accepter ça’’ a-t-il laissé entendre.
Dans cette même lancée il s’est dit choqué qu’on ne puisse pas sécuriser les hommes des médias pendant les manifestations politiques. Car ils sont dans l’exercice de leur métier de journalistes qui les autorise de couvrir les évènements. Pour finir il a exhorté le gouvernement de prendre des dispositions réelles pour aider les hommes des médias dans la recherche des informations.
Abdoul Malick Diallo pour Afrinews