Conakry- le ministre des droits de l’homme et des libertés publiques, kalifa Gassama Diaby a exprimé son inquiétude face à la montée de la violence dans le pays, ce, à l’occasion d’une conférence de presse tenue hier mercredi dans un réceptif hôtelier de la place, a assisté sur place afrinews.org.
Dans un discours fleuve, le ministre a tenté de présenter la situation actuelle de la guinée ‘’trop de violence, trop de victimes, trop d’injustice, trop de haine, trop de pleurs, peu d’écoute, bienvenue au concours de mauvaise foi, aux discours tendancieux, flous avec des relents violents’’ dénonce t-il.
Selon Gassama Diaby, les violences ont crée ‘’des histoires violentes, douloureuses, injustes et injustifiables, s’habitue dangereusement et de façon irresponsable à une culture de violence inacceptable, inadmissible et infondée’’ renchérit-il.
Pour le ministre des droits de l’homme, la situation est inquiétante ‘’ Lorsque les agents de forces de l’ordre sont attaqués, blessés ou tués (…), lorsqu’on s’attaque à des citoyens ou à leurs biens parce qu’ils seraient militants de l’opposition ou de la mouvance ou ayant une autre particularité, la ligne rouge est dangereusement franchie’’ précise t-il.
Avant de lancer un appel aux uns et autres à plus de responsabilité ‘’ A tous les gouvernants, donc à moi-même, à tous les politiques de la mouvance ou de l’opposition, à tous les acteurs publiques, à tous les citoyens, il est temps de prendre acte de la gravité de la situation en faisant preuve de responsabilité’’ invite t-il.
Sur le refus du gouverneur d’accorder à l’opposition, le droit de marcher sur l’autoroute Fidel Castro, le ministre conseil aux opposants prochainement à saisir la justice pour trancher et d’éviter d’aller à l’affrontement.
Abdoulaye Maci Bah pour Afrinews