Conakry-Le dialogue amorcé le 05 juin entre la classe politique guinéen sous l’égide du facilitateur onusien a permis le rapprochement des parties antagonistes à savoir la mouvance et l’opposition sur les différents point de discordes, a constaté Afrinews.org.
A l’issue de la fin du dialogue politique piloté par le facilitateur onusien M. Djinnit, les deux antagonistes, l’opposition et la mouvance sont parvenues à un accord. Et cela a suscité des vives réactions du côté des militants de l’opposition qui estime que leurs leaders n’auraient pas bien fait d’accepter le maintien de Waymark.
Suite à cela notre reporter est allé à la rencontre des citoyens de l’axe Hamdallaye, Bambéto et Coza pour recueillir leurs réactions. Il était 17heures des citoyens de tous âges sont regroupés dans un bar café de l’axe Hamdallaye-Coza. Les débats se donnent libre cour et dans une atmosphère de fois tendue. Après avoir écouté un bulletin d’information radiodiffusée, les débats commencent chacun donne son avis. Les discussions portaient sur le dialogue politique qui a pris fin la veille.
Après un bon moment des cris et d’incompréhension un homme âgé d’une vingtaine d’année communément appelé M. Sow et croirait connaitre mieux le sujet que son interlocuteur. Et dans un français tordu il lance ‘’l’opposition n’a pas bien fait d’accepter Waymark. C’est Waymark qui a volé les élections présidentielles en faveur d’Alpha sinon c’est Dalein qui allait gagner. Aujourd’hui si Dalein accepte le même Waymark c’est lui qui sait. C’est à cause de ça que les gens sont morts. Même si c’était moi je n’allais pas accepter Waymark’’, martèle-t-il.
Son interlocuteur de répondre ‘’tu ne connais pas la politique plus que l’opposition. Les gens là ne vont pas faire des choses qui ne sont pas bonnes pour eux et qui vont les coûter cher à l’égard de ses militants. Si tu vois qu’ils ont finalement accepté toutes leurs revendications, c’est qu’ils ont trouvé leur intérêt dedans’’.
Et quelqu’un d’autre fait remarquer que l’opposition aurait dû se joindre à Faya et Mouctar pour exiger d’abord la libération de tous les militants arrêtés lors des violences politiques passées. C’est ce qui aurait montré ‘’qu’ils ont des soucis pour les gens arrêtés et qui ont perdu leurs biens. Mais aller rencontrer le président de la république (au dialogue politique) sans la libération des militants arrêtés, ça c’est une erreur. Ils savent qu’Alpha Condé avait dit qu’ils sont ses élèves en politique. Encore il va les tourner pour rien’’
Abdoul Malick Diallo pour Afrinews