Dans une déclaration publiée sur le réseau social facebook, des soldats font des réclamations à la hiérarchie militaire et menacent d’utiliser leurs armes si rien n’est fait d’ici le 29 février prochain pour se faire entendre. Entre autres, ces hommes en tenue exigent la libération d’un des leur et l’amélioration de leurs conditions de vie.
Sur le même réseau social, le directeur de l’information et des relations publiques du ministère de la défense a tenu à faire une mise au point:
“Nous ne négligeons rien. Nos services compétents sont en train de procéder à des vérifications. Car, après le recensement biométrique de ces dernières années, tous les militaires guinéens sont “immatriculés” à travers un fichier informatique sécurisé.
Mais d’ores et déjà, nous notons le caractère totalement farfelu de certaines revendications, notamment celle concernant la libération d’un individu qui n’est pas incorporé au sein de l’armée et qui ne fait donc pas partie des effectifs de nos Forces de défense.
D’ailleurs, l’entête utilisée démontre à suffisance l’amateurisme des auteurs qui ignorent apparemment tout des armoiries de nos Armées.
Le soldat qui connaît le règlement militaire (donc des risques encourus) ne signe jamais un tel papier”.
Cette menace intervient dans un contexte politique et social tendu entre pouvoir et opposition sur le couplage du changement constitutionnel et l’organisation des élections législatives le 1er mars.
Youssouf keita