La capitale guinéenne et plusieurs villes de l’intérieur du pays restent paralysées depuis plus de cinq jours suite à une grève déclenchée par le syndicat et des appels à des villes mortes de la dynamique des forces sociales contre la hausse du prix du carburant à la pompe. Face au refus du gouvernement d’accéder à la revendication sociale, ils sont nombreux à marcher ce mardi pour contraindre les autorités à baisser le prix des produits pétroliers à 8000 FG.
La marche est partie de la tannerie, en passant par l’autoroute Fidel castro jusqu’à Kenien puis la Belle vue jusqu’à l’esplanade du stade du 28 septembre à Dixinn.
Le principal slogan ” 8000 FG, C’est bon ou rien” est porté dans plusieurs pancartes en carton et dans des banderoles décorées à cet effet.
Aucun incident majeur n’a été enregistré. À Yimbaya, les gendarmes ont voulu extirper de la foule, l’opposant Faya Millimono mais ils se sont heurtés à la résistance des citoyens.
Du point de vue de la sécurité, un impressionnant dispositif est déployé pour éviter tout débordement.
Dans un communiqué lu à la télévision nationale, le gouvernement par la voix du ministre de la communication a annoncé la mise en circulation de 40 bus d’ici la fin de ce mois et la relance du train Conakry express dans le cadre des mesures d’accompagnements.
Maladho Barry