Conakry- Des diplomates Africains en poste à Conakry ont rencontré ce mercredi 27 novembre 2013, l’opposition républicaine au QG de l’UFDG pour trouver une solution à la crise politique après les législatives du 28 septembre dernier, a constaté sur place Afrinews.org
Au sortir de cette rencontre, le diplomate Sénégalais, Léopold Diouf, s’est livré à la presse au nom de ses collègues: ‘’Notre rencontre d’aujourd’hui, c’était justement à l’endroit des leaders politiques de l’opposition guinéenne pour qu’ils puissent trouver un cadre de dialogue et aider à la stabilité, à la paix, à l’apaisement pour notre pays frère qu’est la Guinée qui a des frontières avec plusieurs pays dont les notre. C’est pourquoi, nous ne pouvons pas rester insensibles à ce qui se passe en Guinée. C’est ça le sens de notre démarche’’.
A la question de savoir à quel résultat sont-ils parvenus’: ‘’Les résultats, c’est que d’abord l’opposition a bien voulu nous rencontrer, c’est déjà un premier pas, nous avons échangé longuement sur le devenir de la Guinée parce que nous sommes tous solidaire et nous sommes conscients que la solidarité qui nous lie avec la Guinée. S’il ya la paix en Guinée, c’est tous nos pays qui sont concernés’’
Quant à la position des opposants, le diplomate sénégalais s’est montré rassurant: ‘’Je ne veux pas rentrer dans ce détails, je pense que dans un proche avenir vous verrez que notre démarche a été positive’’ a-t-il conclu.
De son côté Sidya Touré, s’est exprimé au compte de l’opposition républicaine:
‘’On a eu une rencontre de proximité. Quand votre case brûle, ce sont vos voisins qui viennent vous portez secours. Des pays qui entourent la Guinée et qui sont amis à la Guinée ont estimé qu’il était bon d’échanger avec la classe politique, non seulement avec l’opposition mais également avec le parti au pouvoir autour des sujets qui nous préoccupe à savoir comment faire en sorte que les élections qui viennent de se passer puissent connaitre une issue plus acceptable et comment envisager l’avenir. Nous avons discuté autour de ces questions, nous leur avons fait part des difficultés que nous avons rencontré dans le processus, le déni de justice dont on a été l’objet au niveau de la cour suprême et nous nous sommes préoccupés de l’avenir. De quelle manière les accords politiques du 03 juillet peuvent être mise en place. Nous avons estimé qu’il faut que le cadre de dialogue soit réactivé pour permettre justement que les points d’accord signés puissent être appliqués. En ce qui concerne, les solutions, nous avons dit notre point de vue. Nous continuons la réflexion, je pense que cela ne prendra plus assez de temps pour qu’on porte à votre connaissance les conclusions auxquelles nous avons abouti. Nous sommes dans une discussion politique, il n’y aura pas de décision au niveau de l’opposition tant que nous n’aurons pas obtenu un consensus total pour qu’on ait une position commune’’.
Abdoulaye Maci Bah pour Afrinews
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