La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, suit de près l’évolution de la situation en République de Guinée. Elle est particulièrement préoccupée par la tension qui prévaut sur le terrain et les actes de violence relevés lors des manifestations politiques autorisées.
La Présidente de la Commission appelle les parties guinéennes à la retenue et au sens des responsabilités, et leur demande de se conformer à la Déclaration sur la non-violence signée, le 23 avril 2013, par le Gouvernement, les partis politiques de l’opposition et ceux de la mouvance présidentielle. Elle les exhorte à œuvrer résolument à la préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité.
La Présidente de la Commission souligne la nécessité impérieuse pour les parties guinéennes d’engager sans délai le dialogue, dans un esprit de recherche de compromis dans l’intérêt supérieur de leur pays. Il s’agit, ce faisant, de créer des conditions propices à la tenue d’élections législatives libres, transparentes et crédibles, dont les résultats seront acceptés par tous les acteurs politiques et contribueront à l’approfondissement du processus démocratique en Guinée.
La Présidente de la Commission exprime le plein appui de l’UA au Collège des Facilitateurs coordonné par le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit, dont la présence sur le terrain a déjà permis d’enregistrer quelques avancées de nature à désamorcer la tension et à faciliter le dialogue, et réitère l’engagement de l’UA à continuer à lui apporter le soutien requis pour l’aboutissement de ses efforts. Elle se félicite de l’interaction continue entre le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Commission de l’UA. Elle exprime sa disponibilité à entreprendre d’autres actions concertées en cas de besoin, pour contribuer à une solution rapide des questions en suspens en vue de l’organisation et du déroulement des élections législatives dans les meilleures conditions possibles au triple plan politique, technique et sécuritaire.