Conakry- Les infrastructures routières interurbaines en général se trouvent aujourd’hui confrontées à une vétusté considérable à travers le pays. C’est le cas de l’axe Dabompa-Coyah qui se trouve dans une dégradation très poussée, a constaté Afrinews.org.
Les usagers de la route se plaignent de la dégradation de cette route qui depuis au moins une année est laissée pour compte par les autorités. On trouve des nombreux nids des pouls tout le long de cet axe. D’autres endroits le goudron a complètement délaissé ce qui oblige les chauffeurs de se frayer leur propre chemin. Comme c’est le cas de Lansanaya barrage jusqu’à CBA. Au-delà de Km36, précisément en face de l’école militaire de Sanoyah et aussi à Gombonyah le goudron est inexistant. En plus de cette dégradation due au manque d’entretien il y a aussi l’étroitesse de la route. Les gros camions et les petites voitures ne peuvent pas se côtoyer sur la route. Le plus souvent pour éviter des collisions les petites voitures s’immobilisent pour céder le passage aux remorques.
Mamadouba est chauffeur sur l’axe Km36-Coyah, il explique ‘’nous souffrons beaucoup ici. L’état de la route est trop mauvais. Sinon d’ici COYAH ce n’est pas distant, c’est à 15km mais on peut faire 1h30mn. La route aussi est petite, quand nous avons les camions devant nous on n’est obligé de suivre leur rythme puisqu’on ne peut pas dévier. Nous avons souvent des pannes techniques. Et il y a aussi les accidents mortels qui sont trop fréquent’’, déplore-t-il.
Face à cette situation le ministère des travaux publics à travers son département du fond d’entretien routier doivent conjuguer des efforts pour libérer les citoyens de ce calvaire qui tend à se perpétuer. Ce qui ne devrait pas tarder pour une autorité soucieuse de la tranquillité de sa population surtout avec l’arrivée de cette saison pluvieuse.
Abdoul Malick Diallo pour Afrinews