Conakry- Malgré l’abondance des taxis motos dans les différentes préfectures du pays et dans la capitale, les citoyens se plaignent toujours pour avoir l’accès facile aux déplacements, une chose due quelques fois par la faiblesse de l’État qui ne structure pas cette pratique et qui ne reglemente pas le prix du transport afin que ce dernier soit moins coûteux.
La pratique des taxis motos est un moyen par lequel la quasi-totalité des jeunes d’aujourd’hui profitent pour gagner leurs pains. Elle est également une brèche qui permet aux citoyens de se déplacer aisément. Loin de cet apport, cette pratique cause quelques fois d’énormes soucis à la population dont l’excès indubitable du prix de transport, les désagréments subits par les piétons et d’autres facteurs mais jusque là, le souci qui incombe de plus les clients reste l’excès sans cesse des prix.
Interrogé, un conducteur de taxis motos explique les raisons qui font que le prix du transport a gravi les échelons “comparativement aux conducteurs taxis autos, les prix ne peuvent pas être les mêmes dans la mesure où un véhicule transporte maximum cinq personnes dans les conditions normales tandis que nous, nous ne transportons que deux personnes normalement, c’est ce qui fait que quand ceux-ci font payer par exemple de Cosa-Kaloum 5000 gnf, nous faisons payer 40.000 gnf en tenant compte de tous les problèmes puisque le plus souvent nous ne partons que par déplacement. Du coup nous considérons les déplacements vers la ville comme une clandestinité à partir du moment où ils ont interdit aux motards de circuler en pleine ville, ceci étant, nous risquons pour ces pareils déplacements car dès que nous sommes appréhendés par les agents de police, on nous fait payer quasiment 80.000 gnf et au minimum 30.000 gnf pour être en possession de nos engins donc en quelques sortes c’est ce qui fait la différence des prix “
Djoulde sow, un autre conducteur s’explique ” chez nous les motards, les prix évoluent en fonction de la négociation entre le client et nous, s’il nous trouve à notre stationnement, la plupart le prix est réglementé par nos syndicats que nous avons mis en place et là, le prix varie de 2000 fg à 5000 gnf par le tronçon indiqué par ces dits syndicats, hormis cela, c’est à nous les conducteurs qui fixons notre prix et discuter avec le client à l’amiable selon la distance mais parfois en seul déplacement on peut taxer 60 à 80.000 gnf “
Une cliente explique les effets négatifs causés par ces motards et elle lance un appel à l’État ” franchement nous les citoyens nous souffrons énormément, c’est très difficile pour nous de se déplacer tranquillement par manque de moyens de déplacements, lorsqu’on se dirige chez les véhicules, on trouve que c’est bourré de personnes qui veulent se déplacer, parfois on peut s’arrêter à une trentaine de minutes sans avoir de voitures et même si nous trouvons, nous sommes confrontés à des embouteillages indescriptibles qui, parfois nous causent un grand retard à notre programme, c’est ce qui nous pousse vraiment à se rediriger vers les motards, puisque c’est très facile d’avoir un motard mais très difficile de se comprendre avec eux parce qu’ils sont très durs avec leurs prix. C’est pourquoi, je lance un appel à nos autorités de nous secourir, car seul lui ( État) peut nous sortir de ces ténèbres”.
Au delà de ces problèmes des prix de transport qui sévissent, il y a autres problèmes occasionnés par ces taxis motos, un agent de la police deplore ” je déplore vraiment cette flambée injustifiable des prix de transport de ces motards mais aussi ils nous causent beaucoup de difficultés sur cette route, en fait depuis la venue de ces taxis motos , ils causent des paniques qui occasionnent des accidents graves dans la circulation, ils créent des embouteillages, ils empêchent aussi aux piétons de cheminer sur les routes secondaires, et je rappelle que ces taxis motos défient toutes les lois de conduite, cela s’explique par le non port des casques et ils sont toujours en manque de papiers”
Nombreux sont ceux qui sollicitent au près de l’État, la réglementation des taxis motos comme Il (État) l’a fait chez les taxis autos en fixant le prix du transport.
Le transport est un secteur indispensable dans la vie de l’homme, sans lui, on ne peut s’en passer.
Yaya Gifted bah pour Afrinews