Guinée: après deux semaines de séquestration, l’opposant Amadou 1 Barry et ses amis obtiennent une liberté conditionnelle

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Comme annoncé précédemment, une manifestation à l’initiative du front national pour la défense de la constitution (FNDC) a été réprimée dans le sang le 10 mai dernier. Au moins sept militants pro démocratie sont tombés sous les balles des forcesde défense et de sécurité notamment sur l’axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa-Wanidara-Sonfonia. Il y avait eu également de nombreuses arrestations et des blessés par balles.

Arrêtés en marge de cette manifestation, Amadou 1 Barry et plusieurs autres citoyens ont recouvrés leur liberté ce 26 mai 2023 après avoir subi des tortures au camp Alpha Yaya Diallo et à la compagnie mobile d’intervention et de sécurité (CMIS) de Bambeto.

Dans une interview accordée à des journalistes dont notre reporter, Amadou 1 Barry est revenu sur leur mésaventure.
“Le 10 mai dernier alors qu’on s’apprêtait à rallier le point de départ de la manifestation, des militaires des forces spéciales armés jusqu’au dents ont fait irruption dans les locaux du siège de notre section. Ils ont tout saccagé avant de procéder à des arrestations. C’est là qu’on m’a arrêté avec d’autres personnes. Nous avons été conduits au camp Alpha Yaya Diallo où nous avons subi toutes sortes de torture. On nous privait même de nourriture. C’est inexplicable ce qu’on a subi. Le 24 mai, on nous a envoyés à la CMIS de Bambeto où le calvaire a continué pendant deux jours. On nous a libéré après que chacun de nous ait payé 2 millions de francs ce 26 mai 2023. On nous a obligé également de prendre un engagement de ne plus jamais participer à une manifestation contre la junte”, a-t-il expliqué.

Mariam Diallo pour Afrinews




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