C’est un cas qui est récurent à Maci, une sous-préfecture située dans la préfecture de pita. Ici, non seulement les infrastructures sanitaires sont insuffisantes mais aussi celles qui existent sont loin de répondre aux attentes de la population en termes de soins médicaux. Conséquence, les patients qui y vont sont obligés de se ranger et attendre chacun son tour pour être reçu par les médecins
Pour chaque centre de santé des différents districts de Maci il n’existe qu’un seul médecin. Par jour, le nombre de malades à traiter est pléthorique. L’accès à l’intérieur se fait à tour de rôle et ce, en fonction de l’ordre d’arrivées. Chose qui cause des atteintes de longues heures pour la plupart des patients. A Maci centre, le centre de santé est quasiment tous les jours débordé de monde. Pire, le médecin qui doit s’occuper des malades est parfois absent ou ne vient très tôt. Dans les districts, le calvaire reste le même. Généralement, les médecins ne rejoignent leurs postes de travail qu’aux alentours de 10 heures. C’est le cas à Maci centre, Kambaco, Palaga… Une attitude qui pèse lourd sur les patients.
Autre aspect qui rend de plus en plus difficile l’accès aux soins médicaux dans la sous-préfecture de Maci c’est l’inexistence de points de santé dans les contrés lointaines. Des localités qui sont à des vingtaines voir plus de kilomètres de lieux qui abritent ces centres de santé. Parcourir toutes ces distances n’est pas chose aisée pour un malade surtout en état d’urgence sanitaire. Quant aux médecins, ils sont confrontés à un manque de moyens matériels. Ce qui les met dans une impossibilité totale de diagnostiquer certaines maladies encore moins de les soigner. Souvent, quand le cas se présente, ils ordonnent l’évacuation du patient concerné à l’hôpital préfectoral de pita. Par moments, ils tentent de traiter des maladies dont ils n’ont pas connaissance. Du coût, l’état du patient s’aggrave davantage.
Force est de reconnaître que Maci est l’une des sous-préfectures de la Guinée où les citoyens souffrent d’un manque des soins médicaux adéquats.
Oury Maci Bah pour Afrinews