La capitale guinéenne a été secouée ce mercredi par plusieurs manifestations de rue. Des femmes en colère contre la persistance de la crise dans le secteur de l’enseignement pré-universitaire ont envahi les grands axes routiers pour exprimer leur ras-le-bol.
Pendant que les femmes de l’opposition dénonçaient l’impunité sur l’autoroute le prince, d’autres manifestaient sur celle Fidel castro notamment à Bonfi, sur la corniche sud, à kaloum et sur l’axe sonfonia-cimenterie.
Toutes ces femmes avaient le même langage. Celui de réclamer le retour des enseignants dans les salles de classes. Pour cela, elles ont interpellé le chef de l’État afin de trouver une solution à la grève qui paralyse l’école guinéenne depuis trois semaines.
Dans un discours à la nation, le président Alpha Condé a sollicité au près des acteurs sociaux “une trêve sociale”. Une requête aussitôt rejetée par le SLECG version Aboubacar soumah.
Aux dernières nouvelles, les négociations entre le gouvernement et les syndicats sont dans l’impasse.