Conakry- le secteur du transport urbain et interurbain a connu une perturbation ce lundi dans la capitale et à l’intérieur du pays suite à une grève générale illimitée à l’appelle du syndicat des transporteurs, a appris Afrinews.org
Ce matin trouver un taxi pour rallier le centre ville ou le grand marché de Madina était un cache tête pour les citoyens de la capitale. Sur les grands axes routiers des personnes arrêtées en attente de taxi ou de minus bus mais ont fini par regagner leur domicile. Ceux qui ne pouvaient pas rater leur rendez-vous sont obligés de se trouver une moto ou les véhicules personnels, a-t-on constaté.
Le long de la route le prince des groupuscules de jeunes sont regroupés pour faire appliquer le mot d’ordre de grève. A cosa, avant l’arrivé de la police anti-émeute, trois taxis auraient fait l’objet de jets de pierre. Les vitres seraient parties en éclat, nous dit-on.
A l’intérieur du pays, à part Kankan et Kissidougou où les autorités locales auraient menacé les chauffeurs de représailles, la circulation est restée quasi-inexistante, a-t-on appris.
Ce pendant, à Conakry comme à l’intérieur du pays, les motards et les véhicules personnels ont librement circulé sans aucun incident.
Le grand marché de Madina a tourné au ralenti ce lundi. En haute banlieue par craintes de vandalisme, les boutiques, les conteneurs et les magasins sont restés fermés sur le long de la route le prince.
Mariam Diallo pour Afrinews