Conakry- Le Collège Syndical de l’EDG (Électricité De Guinée) a exprimé sa désapprobation au choix d’un contrat de gestion de l’EDG proposé par la Société Financière Internationale (SFI). C’était ce mardi 1er Juillet lors d’une conférence de presse a constaté sur place votre quotidien en ligne afrinews.org
Selon le secrétaire administratif, Madiou Diallo, c’est à travers un document qui a été élaboré par la SFI (Société Financière Internationale) que le personnel d’EDG a appris ce choix de gestion de l’entreprise. «Nous n’avons pas été associés ni de près où de loin à la préparation, ni les diagnostiques établies par ses consultants. Nous avons estimé qu’on ne peut pas élaborer un schéma d’appui au management sans nous faire associer. C’est par médias interposés après avoir lancé l’avis de manifestation d’intérêt que nous avons su que EDG doit être mis sous contrat de gestion », martèle le secrétaire administratif.
Ensuite Madiou Diallo a rappelé que le même scénario a été orchestré en 1990 avec EDF et SOL deux sociétés françaises les quelles on avait donné plein pouvoir d’administrer EDG sans associer le personnel. Cela dit-il a été un échec. « On appelle des partenaires on les confie la boite sans aucun apport d’investissement. Et ça été scandaleux parce que ces partenaires sont partis sans dire au revoir à l’Etat guinéen », déplore-t-il.
Poursuivant, le secrétaire administratif s’est dit surpris que ces mêmes personnes reviennent encore pour postuler pour un contrat de gestion. « Au moment de la faillite de SOGEL, EDF et SOL étaient là et c’est les même gens qui ont encore postulé pour revenir faire le contrat de gestion » s’est interrogé Madiou Diallo.
Le secrétaire administratif a affirmé que l’électricité de Guinée a bel et bien des ressources humaines compétentes, capables de bien gérer la société. Il dénonce ensuite un manque de moyens financiers pour améliorer la desserte en électricité dans la capitale Guinéenne. « On a des hommes capables de manager EDG, s’il y a des moyens. Mais s’il n’y a pas de financement, on ne peut pas faire mieux», prévient-t-il.
Ibrahima Sory Bah pour afrinews
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