Égypte: le palais présidentiel visé par plusieurs attentats à la bombe

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Des bombes ont explosé lundi matin devant le palais présidentiel au Caire, faisant deux morts et six blessés. À l’approche de l’anniversaire des manifestations qui ont conduit à la destitution du président Mohamed Morsi, les attentats contre les symboles du pouvoir se multiplient.

Deux bombes ont explosé lundi 30 juin au matin devant le palais présidentiel du Caire, tuant deux policiers, dont un colonel, et en blessant plusieurs autres. Une troisième bombe a été trouvée dans un jardin jouxtant le palais présidentiel et a pu être désamorcée.

Ces attentats interviennent le jour de l’anniversaire des premières manifestations ayant conduit à la destitution du président islamiste Mohamed Morsi, qui avait été élu démocratiquement.

Alors que la sanglante répression contre les Frères musulmans et les partisans de Mohamed Morsi se poursuit sous le régime du nouveau président Abdel Fattah al-Sissi, les attentats se multiplient contre les forces de l’ordre et les symboles de l’État égyptien.

Attentats à répétition

Samedi, quatre policiers ont été tués dans le nord de la péninsule égyptienne du Sinaï, au cours d’une attaque vraisemblablement menée par des islamistes extrémistes.

“Des takfiris (extrémistes) ont obligé le petit camion dans lequel ils se trouvaient à s’arrêter et ont fait descendre les quatre policiers, en leur tirant dessus”, a expliqué une source policière. Les assaillants ont ensuite pris la fuite dans le désert à bord d’un 4×4. Le même jour, deux personnes avaient trouvé la mort dans l’explosion de deux bombes artisanales dans la banlieue cairote du 6 octobre.

Le Caire avait déjà été frappé mercredi par six explosions de faible puissance dans des stations de métro, qui avaient fait six blessés. Selon le gouvernement, plus de 500 policiers et soldats ont péri dans de multiples attentats depuis la destitution du président Morsi. Pratiquement tous ont été revendiqués par deux groupes d’insurgés jihadistes se disant liés à Al-Qaïda. Le pouvoir, lui, continue d’attribuer ces attaques aux Frères musulmans, organisation décrétée “terroriste” et désormais interdite.

Jeune afrique Avec AFP




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