Conakry- le departement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a procédé ce mercredi à la présentation des résultats provisoires du recensement biométrique des étudiants et du corps enseignants.
Lancé en octobre 2016, cette opération a sorti les chiffres suivants: sur un total de 85.585 étudiants théoriquement inscrits dans les IES publiques et privées pour la zone de Conakry, seuls 38.647 ont été effectivement recensés ; soit un écart de 46.938.
D’après le ministère, ce recensement a permis de détecter 745 PV non existants, 86 PV sous un autre nom, 2 cas de doublon, 2 cas d’anomalies et 71 cas de faux diplômes.
A noter que ce travail vise à la maitrise des effectifs, le nombre d’équipements qu’il faut pour un laboratoire, le nombre d’étudiants, d’enseignants et le type d’encadrement le plus adapté.
Selon le ministre Abdoulaye Yéro Baldé, « grâce à la biométrie, l’État va pouvoir faire des économies et favoriser la réorientation de ces fonds vers la construction d’infrastructures et l’équipement de nos universités publics mais aussi de nos enseignants. Cela pourrait également passer par l’instauration d’un système d’accès automatisé dans les universités », rapporte la Cellule de Communication du Gouvernement.
Une synthèse de Mariam Diallo pour Afrinews