10 nouveaux cas suspects de fièvre hémorragique virale ont été notifiés à Guéckédou (04 cas), Macenta (1), Dabola(1) et Conakry (4).
En plus quatre décès sont survenus à Guéckédou.
Les informations préliminaires obtenues par la mission d’investigation sur les cas de Conakry se résument ainsi : le premier cas de décès à Conakry vient de Dabola. Il s’agit d’un commerçant qui est tombé malade le 17 mars et décédé le 18 mars. Son corps fut transféré dans son village, Watagala, de la sous-préfecture de Dialakoro dans la préfecture de Dinguiraye. Par contre, il résidait dans la préfecture de Dabola où il avait logé auparavant un citoyen venu de Guéckédou qui avait présenté des symptômes semblables à ceux de la fièvre hémorragique et qui en est décédé.
C’est parmi ses frères résidant à Conakry et qui ont accompagné sa dépouille mortelle que 4 personnes ont présenté les symptômes et se sont avérés positifs au test EBOLA. Par la suite, d’autres personnes ayant pris contact avec ce premier cas (4) ont été testés positifs à la fièvre hémorragique EBOLA ; soit au total 8 cas positifs.
Le cumul des cas suspects enregistrés de janvier au 28 mars 2014, donne un total de 111 cas suspects de fièvre hémorragique virale dont 70 décès (incluant 36 décès communautaires) soit un taux de létalité de 63%.
Ces cas et décès se répartissent comme suit : Guéckédou (73 cas /51 décès) ; Macenta (22 cas /12 décès), Kissidougou (7 cas / 5 décès) , Conakry (8 cas et 1 décès) et Dabola (1 cas et 1 décès).
Laboratoire
A ce jour les échantillons de 45 sujets de cas suspects ont été examinés et 19 cas se sont révélés positifs au FILOVIRUS EBOLA
Ministère de la santé et de l’hygiène publique