Après une longue mission en Afrique du sud pour répresenter la Guinée au parlement panafricain. Le député Pépé Koulemou de la neuvième législature n’a pas manqué de réagir à certains sujets d’actualités notamment, la mise en place du cadre permanent du dialogue social et politique dirigé par le premier Ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana.
D’entrée de jeu, cet avocat de profession pense que cette initiative est salutaire mais il plaide à ce que tous les partis politiques, agréer en République de Guinée, y participent. « Aujourd’hui le dialogue est impératif, le dialogue dont il s’agit doit avoir lieu. Ça n’a que trop retardé. C’est une de nos revendications, nous avons revendiqué, nous avons demandé au président de la République, le prof Alpha Condé d’organiser un dialogue inclusif et non pas un dialogue exclusif. Disons que le cadre du dialogue envisagé par le gouvernement est bon, mais seulement c’est insuffisant. Il faut l’améliorer. Quand on dit que dans toute l’opposition guinéenne, il faut que deux représentants et que la mouvance il faut également deux représentants et la société civile, cela est insuffisant…. Je dis l’idée du cadre elle, est bien, mais le cadre du dialogue est trop restreint, il faut élargir le cadre a tous les partis politiques. Tous les partis politiques doivent désigner des représentants nous avons des grandes salles pour ça, on peut organiser ça dans la salle du congrès du palais du peuple pour que tous les partis politiques régulièrement agréés en Guinée prennent part pour éviter qu’il y ait une discrimination parce que nous pensons que lorsqu’on ne demande que deux partis de l’opposition, deux partis politiques de la mouvance c’est une discrimination. Un dialogue discriminatoire, ça ne se doit pas il faudrait que ça soit inclusif et que tous les partis politiques agrées, tous les partis qui se reconnaissent soient là pour pouvoir discuter des questions intéressant la vie de la nation », défend-il à notre micro.
De poursuivre, le président du parti Alliance pour le Renouveau National se pose des questions sur ce cadre de concertation. En se répondant, il demande au locataire du palais de Sekhoutoureya, de revenir sur ce point. De même, il ajoute que son parti politique adhère à l’idée du dialogue. « Vous allez prendre l’UFDG seule ou les partis de l’opposition qui sont représentés à l’Assemblée nationale? Même ça, il y a plusieurs partis qui sont représentés à l’Assemblée mais vous ne prenez que deux. Je dis que c’est trop ségrégatif, c’est trop discriminatoire. Il faudrait que monsieur le président Alpha Condé revoit cette situation pour que le dialogue comme il l’a prévu, soit réaliste. Nous, nous partageons cet avis de dialogue, nous sommes adhérant à cette politique de dialogue mais une politique inclusive, un dialogue inclusif, un dialogue qui regroupe tous les guinéens pour au moins un cadre de réflexion politique », Soutient t-il.
Précisons que le principal parti de l’opposition Guinéenne, l’union des forces democratiques de Guinée (UFDG), exige certaines conditions, pour un dialogue. Parmi ces exigences figure la libération des détenus politiques et les acteurs de la société civile, emprisonnés à la maison centrale de Conakry.
Jacques kamano