En invitant le médiateur Boni Yayi à l’ouverture du cadre de dialogue, la junte espérait faire avaler la pilule par l’instance sous régionale. Réunis en assemblée ordinaire, ce dimanche à Abuja, la CEDEAO a pris le contre-pied en demandant aux putschistes de tenir un dialogue inclusif à Conakry ou dans une capitale ouest africaine.
Sur le chronogramme de la transition, aucun mot, ce qui laisse croire que la durée de deux ans proposée par les experts semble recueillir l’avis de tous. Il reste à déterminer la date d’entrée en vigueur des deux ans.
Le dialogue lancé par le gouvernement est boycotté par les principaux partis politiques et le FNDC, dissous.
La junte, va-t-elle se plier ?
Abdoulaye Maci Bah
00224 622449966