Sur le point le président de l’UPR a été clair. Il n’exclut pas de nouer des alliances mais à condition qu’elles soient bénéfiques à sa formation politique. C’est ce que Bah Ousmane a laissé entendre ce samedi lors de l’assemblée hebdomadaire de son parti à la minière.
En cette période où la CENI poursuit la publication partielle des résultats du scrutin local dernier, des contacts pour des fins d’alliance à l’endroit de l’UPR de la part des autres partis politiques se succèdent déjà. Chez le patron de l’Union pour le Progrès et le Renouveau toute proposition dans ce sens est la bienvenue. Mais avant de s’engager avec un quelconque parti politique Bah Ousmane a précisé : << Nous allons voir quels sont les intérêts du parti. De quel côté les intérêts du parti vont être parce que de toute façon toutes les formations politiques, toutes les listes indépendantes qui ont présenté des candidats défendent leurs intérêts. Nous allons défendre nos intérêts aussi dans dans le cadre du respect de certaines obligations liées à l’unité natioale, liée au développement à la base.>>
Au niveau de beaucoup de communes urbaines et rurales notamment celles où il n’y a pas eu de majorité absolue en terme de voix pour aucun des partis rivaux, les alliances sont obligatoires. Autant le soutien de l’UPR est nécessaire pour certaines formations politiques par endroits autant le même besoin lui fait face. C’est le cas par exemple dans les communes rurales de Gongoré, Maci et Ley Miro dans la préfecture de Pita.
Après la bataille électorale du 04 février 2018 l’heure est à celle des alliances. Les deux partis arrivés en tête en matière de voix à savoir le RPG et l’UFDG dans la quasi-totalité des circonscriptions électorales du pays s’activent sur le terrain pour se faire des alliés. L’UPR demeure certainement dans les viseurs. Reste à savoir ce que va être finalement sa décision dans la construction des alliance en vue.
Oury Nombokelen Bah pour afrinews.org
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