Clôture de la SENACIP 2018: l’événement placé à Dubréka sous le signe de l’engagement citoyen

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La clôture de la 3ème édition de la semaine nationale de la citoyenneté et de la paix (SENACIP) a eu lieu ce dimanche 23 décembre 2018, au bloc administratif de la préfecture de Dubréka, présidée par le ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté, M. Mamadou Taran Diallo, qui avait à ses côtés le préfet de Dubréka, M. Younoussa Le Bon Sylla et plusieurs autres autorités locales et des citoyens mobilisés à cet effet.

Selon le comité d’organisation, le choix porté sur cette ville s’inscrit dans la logique de la politique de décentralisation du président Alpha Condé. Ainsi, le préfet a souhaité la fraternelle bienvenue à tout le monde et s’est dit satisfait que Dubréka accueille, cette année, la clôture de la SENACIP.

«Nous vous disons merci pour la confiance. C’est une occasion d’inviter les Guinéens dans leur ensemble à s’accepter et travailler pour le bien du pays», dit-il avant d’indiquer que des tables rondes ont été organisées dans sa préfecture sur le civisme, la solidarité  et la tolérance.

«Nous devons consolider notre indépendance acquise dans l’unité par nos devanciers galvanisés par l’esprit patriotique», lance-t-il.

Le président de l’AGEPI, Moussa Iboun Conté, a passé le message des trois associations professionnelles de la presse (AGUIPEL, URTELGUI, AGEPI) qui, depuis la première édition de la SENACIP, ont pris toute leur place dans ce partenariat avec les pouvoirs publics pour promouvoir notre vivre ensemble dans la défense des valeurs qui fondent notre République. Cependant, il a déploré le fait que l’exercice de la liberté d’expression ait été marqué par le recours à l’usage abusif des médias modernes comme les réseaux sociaux par la population, donc propice à toute sorte de manipulations, notamment la diffusion d’éléments à la véracité incertaine et contestable.

«L’on a ainsi assisté à l’amplification de discours de haine et d’exclusion parfois selon un vocabulaire appelant à la division des populations sur les bases communautaires, tribales voire ethniques », alerte-t-il.

De son côté, le président du CNOSCG, Dansa Kourouma, rappelle que les organisations de la société civile ont travaillé ensemble pour mener plusieurs activités citoyennes à travers le pays et au bénéfice des populations. Il cite, entre autres, l’organisation de conférences-débats sur les symboles républicains dans les établissements scolaires, universitaires et institutions d’enseignement technique et professionnel, la distribution des gilets et sensibilisation des conducteurs de motos-taxis sur le code la route et le port des casques de protection, l’organisation d’immersion des volontaires dans tout le pays, de fora communautaires sur l’insalubrité dans les cinq communes de la capitale.

«Ces actions citoyennes amorcées doivent être pérennisées afin de développer et renforcer la culture citoyenne dans notre pays, car l’éducation civique et notamment celle de la jeunesse ne se décrète pas, mais c’est un processus organisé, planifié et enraciné dans les priorités de l’Etat, des collectivités et avec le soutien de la société civile et des diverses associations professionnelles », estime-t-il.

Enfin le ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté, M. Taran Diallo, conformément au slogan de cette édition ‘’60 ans d’indépendance, une obligation de mémoire citoyenne’’,  demandé à tous d’entonner l’hymne national ‘’Liberté’’ de notre cher pays en l’honneur des présidents Ahmed Sékou Touré et le général Lansana Conté et de tous ceux, connus ou anonymes, qui ont contribué à l’indépendance, au développement et au rayonnement de la République de Guinée.

A cette clôture solennelle de la 3ème édition de la SENACIP, il a réitéré ses remerciements au chef de l’Etat, Prof Alpha Condé, pour son soutien constant à la tenue régulière de la semaine de la citoyenneté et de la paix, traduisant ainsi l’importance qu’il accorde à cette problématique dans le développement de la Guinée.

Et après avoir passé en revue «d’intenses activités réalisées» pendant ces 7 jours à Conakry, dans toutes les préfectures et ambassades, le ministre Mamadou Taran Diallo a rappelle aux populations que les devoirs constituent la contrepartie des droits et la liberté de chaque citoyen. Mais il insiste sur les comportements de civisme, de civilité et de solidarité, de politesse, d’urbanité, de respect des biens publics et de la propriété privée, la connaissance et le respect des symboles de la République, ainsi que la nécessité d’unité nationale dans la diversité.

Selon lui, cette édition s’achève, mais «le combat pour la pérennisation de comportements et d’actes citoyens continue et doit se mener au quotidien. Le département tirera toutes les leçons de la présente édition aux fins de qualification de futures semaines», promet-t-il.




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