Le parti Union pour le progrès de la Guinée est à un moment décisif dans l’atteinte de son objectif. Un bicéphalisme qui ne dit pas son nom règne au sein du parti de l’ancien premier ministre Jean Marie Doré.
Jacques Gbonimy président actuel dudit parti que nous avons joint à domicile, précise “M.Alfred Mathos a été président de l’UPG après le décès de Jean Marie Doré de 2016 à 2019. Il y’a a eu un congrès où j’ai été élu à l’occassion de ce congrès qui s’était tenu le mois de mars 2019 et il n’a jamais accepté le résultat de ce congrès”.
Pour le patron de l’UPG, Alfred Mathos est un militant de l’Union des Forces Républicaines “Premier fait d’ailleurs qui a poussé l’UPG à organiser ce congrès extra-ordinaire, c’est que pendant qu’il était président, il s’est porté candidat sur la liste de l’UFR à Ratoma et c’est à ce titre, il est allé comme Conseiller communal pour voir le premier ministre. Donc, c’est un militant de L’UFR”, souligne-t-il.
Dans la dynamique de prouver sa légalité, l’ancien commissaire à la CENI enchaîne “le ministère de l’administration qui gère tous les partis politiques a reconnu notre congrès. Nous avons l’acte du ministère de l’administration. Lui, en tant que légaliste, il ne peut pas dire qu’il me reconnait pas”, évoque Jacques Gbonimy.
La solution à cette zizanie au sein du parti ne tardera point car les précautions sont entrain d’étre prises “le bureau politique va mettre fin à ça parce que y’a eu trois réunions déjà. Parce qu’il ne peut pas dire qu’il va organiser un congrès au mépris du congrès qui m’a élu en 2019. Aujourd’hui, c’est moi le président de l’Union pour le Progrès de la Guinée. c’est moi qui peut organiser un congrès où les 2/3 du parti”, laisse-t-il entendre.
A révéler que pour le leader de ce parti, Alfred Mathos serait mandaté. Il invite ses militants à la sérénité.
Jacques kamano