Le baccalauréat unique en cours sur l’ensemble du pays depuis mercredi dernier manque totalement de sérénité. Dans plusieurs centres, les surveillants permettent aux candidats l’accès aux salles de classes avec les téléphones portables. À Lambandji comme à Sonfonia et à la cimenterie, votre quotidien afrinews.org a pu toucher du doigt cette réalité.
Ce matin, l’une des épreuves en sciences sociales c’était le français. Ce qui a attiré l’attention de votre rédaction c’est la découverte d’un message envoyé depuis un centre situé à la cimenterie à un jeune assi dans un bar café au quartier Lambandji. Après avoir reçu le sujet, il l’a exposé à ceux d’à côté pour plus d’idée afin de pouvoir le traiter facilement.
Voici le message contenant le sujet tel que venu du destinateur: << Ceux qui apprennent dans les livres doivent aussi apprendre ou en même temps les livres qu’il fallait.>> Que pensez -vous de cet avis sur le rôle que confère Jm Domench aux Livres.
Toutes les options qui prennent part à ce baccalauréat unique sont confrontées à ce laisser-aller. Les sujets sortent par messages téléphoniques des salles vers des personnes externes qui les traitent et renvoient les traités. Il s’avère que plusieurs surveillants sont complices. Dans leurs salles, ils n’empêchent les candidats de s’entraider ou d’utiliser leurs portables pour demander d’aide.
Des cas de fuite de sujets ont même fait échos dans la ville. Chose qui prouve à suffisance que la magouille habituelle dans la gestion des examens nationaux a fait son retour.
Oury Nombokelen Bah