Conakry- Après le passage du premier ministre, Mouhamed Said Fofana ce mardi, 17 juin devant les députés à l’hémicycle pour défendre la politique générale de son gouvernement, l’honorable Hadja Nantou Chérif Konaté de la mouvance présidentielle se dit convaincu de la démonstration du premier ministre à- t- on constaté sur place.
« A partir de cette démonstration, on peut dire que nous sommes rassurés parce que nous avons été vraiment édifiés sur les acquis du gouvernement et les perspectives à venir. Il ne faut pas parler pour parler il faut avoir des renseignements précis sur ceux dont tu dois parler. Donc j’étais contente d’entendre le premier ministre parler sur tous les secteurs et aujourd’hui on ne peut pas dire qu’on ne sait pas quelques choses », a souligné la coordinatrice du RPG arc-en-ciel.
Ensuite elle a reconnu le fait que le gouvernement ne communique pas. Pour elle, l’information ne passe pas et que ça, c’est une erreur pour le gouvernement. «Beaucoup disent que l’information ne passe pas c’est une réalité et c’était un défaut de la part du gouvernement. Mais à partir d’aujourd’hui le peuple sera au courant de tout ce qui se passe. Etant des élus du peuple, nous même nous allons expliquer ce qui se passe au niveau du gouvernement », promet Nantou Chérif.
S’agissant du retrait des députés de l’opposition à l’assemblée nationale, elle a dit que chacun est responsable de ses actes. « Chacun est responsable de ses actes. Mais je suis désolée pour l’opposition qui a préféré claquer la porte. Quand il ya des grands problèmes qui se posent à la Guinée, moi je souhaiterais qu’on le discute ensemble. Que sa soit à l’assemblée ou dans un autre cadre de dialogue à condition que sa ne soit pas fait pour bloquer », martèle la coordinatrice du parti au pouvoir.
Plus loin, Nantou Chérif a chargé l’opposition d’être l’auteur du blocage qu’a connu le pays durant les deux dernières années. « Nous sommes bloqués pendant deux ans à chaque fois qu’on vient s’assoir pour le dialogue, ils (les membres de l’opposition ndlr) claquent la porte et ils s’en vont. Et nous, nous ne sommes pas opposés au dialogue ».
Ibrahima Sory Bah pour Afrinews
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