Après six heures de trêve, Israël a repris ses frappes sur Gaza

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Une série de frappes de l’aviation israélienne a visé la bande de Gaza mardi, mettant fin à la courte trêve de six heures, rejetée par le Hamas.

Après avoir observé une trêve de six heures, rejetée par le mouvement palestinien Hamas, l’aviation israélienne a repris mardi 15 juillet dans l’après-midi le bombardement de la bande de Gaza.

Une série de frappes a visé l’enclave palestinienne, notamment la ville de Khan Younès (Sud) et le quartier de Zeitoun, dans l’est de la ville de Gaza.

Quelques minutes avant ces frappes, le porte-parole de l’armée, Peter Lerner, avait indiqué sur son compte Twitter que les bombardements allaient reprendre : “Après six heures de tirs aveugles de roquettes sur Israël, les forces de défense ont repris leurs activités opérationnelles contre le Hamas.”

“Après que le Hamas et le Jihad islamique ont rejeté la proposition égyptienne pour un cessez-le-feu et tiré des dizaines de roquettes sur Israël, le Premier ministre et le ministre de la Défense ont décidé d’agir avec fermeté contre des cibles terroristes à Gaza”, a indiqué un responsable gouvernemental israélien, s’exprimant sous couvert d’anonymat.

Le gouvernement israélien avait annoncé plus tôt accepter une initiative de cessez-le-feu proposée par l’Égypte. La proposition égyptienne prévoyait un “arrêt total des hostilités aériennes, maritimes ou terrestres” à compter de mardi 8 heures (heure de Paris) et l’ouverture, dans la foulée, de négociations sur l’entrée des biens et des personnes dans l’enclave palestinienne sous blocus. L’Egypte proposait également d’accueillir sous quarante-huit heures deux délégations palestinienne et israélienne de haut niveau pour ouvrir ces discussions.

Le Hamas a pour sa part rejeté l’initiative égyptienne. Israël avait averti dans la matinée que son armée frapperait avec force le Hamas si les attaques à la roquette continuaient, selon la radio publique.

En huit jours, les bombardements dans la bande de Gaza ont fait 192 morts et près de 1 300 blessés, selon les services de secours palestiniens. Le bureau humanitaire de l’Organisation des Nations unies estimait dimanche que 80 % des victimes recensées jusqu’alors étaient des civils.

Par jeuneafrique




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