Le 22 juillet dernier, un groupe de jeunes ‘’venus» de différents partis politiques, ont animé un point de presse pour exprimer leur soutien au candidat de l’UFDG.
Après la publication des résultats définitifs, le 20 juillet dernier, par la Cour Suprême, il est temps désormais pour les leaders et les militants des partis perdants et d’autres partis, de faire un choix entre les deux leaders arrivés en tête de liste lors de cette 1ère consultation électorale. Si au sommet des états-majors des partis les leaders perdants ont un choix à faire, force est de reconnaître aussi que les militants à la base n’attendent pas pour se positionner dès maintenant.
Comme pour dire que, peu importe les consignes de vote qui seront données par leur leader. C’est du moins le constat fait sur le terrain. Pendant que les discussions se corsent entre les candidats au second tour et les candidats malheureux. Les militants eux, de leur côté, forment des groupes pour se positionner. C’est le cas de ce groupe de jeunes venus de différents partis politiques. Qui ont ôté leur manteau de militants simples pour créer « la coalition des jeunes libéraux pour la victoire de l’UFDG ». Lors de ce point de presse, la coalition n’ira pas par quatre chemins pour justifier son choix. Ces jeunes militants disent être assez grands pour savoir où mettre les pieds. Ainsi, selon leur porte parole, pour éviter d’être mis devant le fait accompli par leurs leaders, ils ont préféré prendre le devant.
Et si au bout du fil, leurs leaders portent leur choix sur un candidat, contraire au choix du groupe, ce qui ne les engage nullement. « Notre parti peut décider d’aller à gauche et si nous, nous avions déjà choisi la droite, nous ne reviendrons pas sur notre décision », a indiqué le coordinateur national de la coalition, Francis Lamah. « Cellou est libéral et sa longue gestion des affaires publiques lui a donné une grande expérience de l’Etat. Il a passé tout son temps ici et connaît mieux que quiconque, les maux dont souffre notre pays », justifie-t-il ainsi le choix de la coalition.
Pour ce qui est de leur contribution, ces jeunes disent avoir d’ores et déjà élaboré un plan d’action pour conduire désormais leur nouveau leader vers la victoire finale. Il s’agira pour eux de faire des campagnes de mobilisation et des actions de porte à porte pour amener ceux qui n’étaient pas du camp de l’UFDG à voter pour la cause du candidat Cellou Dalein Diallo. En contre partie, ils exigent du parti le respect des engagements pris vis-à-vis des populations guinéennes. Dont la souffrance se passe de commentaire suite à la mal gouvernance des régimes précédents.
Toutefois, même si cette coalition réserve à la seule discrétion de ses membres son appartenance politique, la composition de ses membres nous amène à penser au parti NFD que préside le jeune ministre Mouctar Diallo. Puisqu’il faut relever que le vice président du parti a été reçu le même jour par le candidat Cellou Dalein Diallo, au QG du parti. Etienne Soropogui était accompagné de cette même « coalition des jeunes libéraux pour la victoire de l’UFDG » qui roulerait donc tapis dans l’ombre. Et la question que l’on peut bien tenter de se poser est de savoir, le parti NFD a-t-il vraiment besoin de se fondre en coalition pour soutenir le candidat de son choix ‘
Samory Keita