Adoption de la loi de finances 2014 en Guinée: ‘’ Rabiatou Serah Diallo n’a ni le niveau, ni la compétence’’ affirme Dr Oussou Fofana

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Conakry- Depuis que la présidente du CNT, Hadja Rabiatou Serah Diallo a convoqué les membres de son institution conformément au décret du président Alpha condé pour l’examen et l’adoption de la loi de finances 2014, les critiques viennent de toutes parts. Ce matin, Dr Oussou Fofana a versé sa colère au micro de nos confrères de lynx fm, a appris Afrinews.org

Invité dans l’émission ‘’œil de lynx’’ pour commenter la décision de l’opposition d’attaquer le décret du président Alpha Condé convoquant une session extraordinaire pour l’examen de la loi de finances 2014. Pour le numéro 3 de l’UFDG, le CNT devrait depuis hier céder sa place au nouveau parlement élu: ‘’Les travaux du CNT devraient en toute évidence prendre fin hier, mercredi 18 décembre, juste après le discours d’ouverture de sa présidente. La rentrée parlementaire n’est pas forcement liée à la prise d’une convocation du président de la république’’ a-t-il fait entendre.

Dr Oussou Fofana va plus loin en s’attaquant à la présidente du CNT: ‘’Le décret qui a été transmis à la présidente du CNT est illégal. Il prouve à suffisance que la présidente du CNT, Rabiatou Serah Diallo n’a ni le niveau, ni la compétence et ne fait même pas la différence entre une session ordinaire et une session extraordinaire, malgré les nombreux conseillers qui l’entoure. La présidente du CNT exerce de façon illégitime et n’a plus le droit de continuer à jouer le rôle du parlement. Toutes les décisions qui seront prises par le CNT après la proclamation définitive des résultats sont nulles et de nuls effets’’ a-t-il prévenu.

Au cours de sa réunion de ce mercredi, l’opposition républicaine qui a obtenu 56 sièges dans le nouveau parlement a décidé de constituer un pool d’avocat pour attaquer devant la cour suprême le décret du président de la république convoquant le CNT en lieu et place de la nouvelle assemblée nationale élue depuis le 17 novembre dernier.

Abdoulaye Maci Bah pour Afrinews




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