Suite au non respect du couvre-feu instauré par le président de la Republique, Alpha condé, pour stopper la propagation de la covid-19, de nombreux ténanciers ont été interpélés par les agents des forces de l’ordre dans leur patrouille nocturne. Cette situation n’a pas laissé sans reaction leur président. Joint ce lundi, Valy Sackho, président de l’association guinéenne des ténanciers se dit préoccupé pour la libération de ses collaborateurs.
« Depuis le vendredi surpassé où il y a eu l’interpellation d’une cinquantaine de personnes un peu partout, notamment à Nongo, sonfonia, Matam, Taouyah. Pas seulement les tenanciers, même les clients ont été interpellés et on les a traduit devant le tribunal de Dixinn et de Mafanco. Au jour d’aujourd’hui, y a certains qui ont été relâchés. D’autres également ont été testées positives. On ne sait pas si c’est à la maison centrale là-bas qu’ils sont atteind de covid-19 ou ailleurs. Mais qu’à cela ne tienne, nous demandons purement et simplement à l’Etat, de voir le cas de ces enfants, parceque c’est les enfants qui sont l’avenir de la Guinée. Bien vrai que ces enfants n’ont pas respecté le couvre-feu et la loi, mais moi je pense que ces enfants ne méritent pas la maison centrale » a t-il souligné
De poursuivre « Les tenanciers qui ouvrent aujourd’hui, ils le font parceque, ils ont le dos au mur. Imaginer depuis 2020 jusqu’au jour d’aujourd’hui, les tenanciers tirent le diable par la queue. Ils ont la facture d’eau, d’éléctricité et des loyers…. Y a beaucoup de choses qui sont en bas que l’Etat doit tenir en compte », a demandé valy Sackho président de l’association guinéenne des tenanciers.
Pour finir, ce responsable invite les gérants de bars et hôtels de respecter les mesures édictées par les autorités.
Jacques kamano