Sanction de l’UE contre des membres du CNDD: réaction d’un acteur politique guinéen

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Le massacre du 28 septembre 2009 de 156 personnes n’a toujours pas connu de procès depuis 10 ans. Mais déja, les voix se lèvent à l’internationale pour condamner la lenteur du dossier ainsi que la prise de fonction de certains responsables Guinéens. L’Union Européenne de son côté a sanctionné cinq hauts responsables de la junte de l’époque des faits.

Il s’agit de Moussa Dadis Camara, qui présidait le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) et réside aujourd’hui au Burkina Faso, de Jean-Claude Pivi, alors chargé de la sécurité présidentielle, de Moussa Tiégboro Camara, ex-ministre des Services spéciaux, de la Lutte antidrogue et du Grand Banditisme, d’Abdoulaye Chérif Diaby, ex-ministre de la Santé, et de l’ancien aide de camp de Dadis Camara, le lieutenant Aboubacar Cherif Diakite, dit Toumba Diakité. Elle leur  « interdise de voyager sur le territoire des États membres de l’UE et gel des avoirs qui y sont détenus ».

Une sortie qui réjouit de nombreux acteurs politiques Guinéens. Parmi lesquels, figurent, Hamidou Barry, président du parti Citoyen pour la défense des intérêts collectifs. Selon lui, cette décision est salutaire.
 « C’est une chose à saluer malgré que c’est tardive. Mais on aurait vraiment souhaité que les grandes décisions commencent à partir de Conakry, mais ça n’a jamais été le souci de M.Alpha Condé. Je pense aujourd’hui que le bon exemple devait venir de Sekoutoureya», se questionne-t-il. 

Dans la même logique, il enchaîne.
 « Nous pensons qu’il est opportun et indispensable même pour nous de voire toutes les Nations aujourd’Hui qui veulent accompagner la Guinée dans le processus de changement, dans cet élan démocratique de nous aider afin que les sanctions tombent sur tout ceux-là, qui sont impliqués de près ou de loin dans cette affaire du 28 Septembre 2009 », invite-t-il.

Pour cet opposant au régime d’Alpha condé, les organisations Africaines ne peuvent qu’accepter les diktats des présidents.
 « Aujourd’Hui, le peuple de Guinée est abandonné à lui-même, y a les organisations fantômes qui ne sont que du côté des dictateurs, je veux nommer par là, l’Union Africaine et la CEDEAO. Elles n’ont jamais été du côté du peuple », regrette t-il. 

Pour clore l’entretien, cet allié de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée demande à la jeunesse conscience de Guinée de se lever comme un seul homme pour méner ce combat pour obtenir l’alternance.

Jacques kamano




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