L’assaut au Capitole a fait un mort, couvre-feu à Washington

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Les émeutes qui ont eu lieu mercredi au Capitole, à Washington, ont coûté la vie à une femme, selon la chaîne d’informations NBC.

La police du Capitole a ordonné le verrouillage du complexe qui abrite la législature bicamérale fédérale, après un assaut des partisans du président américain Donald Trump.

La session conjointe du Congrès qui était censée entériner le choix des grands électeurs a été interrompue par une foule immense qui s’est transformée rapidement en émeute dans l’enceinte du Capitole.

Ces milliers de manifestants étaient venus initialement marquer leur désaccord de la victoire annoncée du démocrate Joe Biden.

Le vice-président Mike Pence, qui présidait la session du Congrès, a été furtivement escorté hors du bâtiment par des tunnels souterrains. Des images circulant via les réseaux sociaux et à travers les médias ont montré des individus portant des drapeaux de campagne du président sortant casser des vitres et investir l’un des bâtiments censés être parmi les plus sacrés aux États-Unis. Des tirs de gaz lacrymogènes ont été notés.

La certification des élections par le Congrès est généralement une cérémonie symbolique qui constitue la dernière étape après l’élection. Mais la certification des votes des grand électeurs d’Arizona a été contestée par des élus du parti républicain.

Couvre-feu de 18h à 6h

La mairesse de Washington, Muriel Bowser, a mis en place un couvre-feu de nuit pour la ville, à partir de 18 heures, heure locale. Pour sa part, le leader de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a refusé d’annuler les résultats de l’élection, déclarant qu’il voterait “pour respecter la décision du peuple américain”.

Un discours qui s’inscrit en faux par rapport à celui de M. Trump, qui dans la matinée avait déclaré à ses partisans qu’il ne céderait “jamais”. Il a aussi appelé son numéro 2, Mike Pence, à rejeter unilatéralement la victoire de M. Biden. Une demande à laquelle ce dernier n’a pu donner suite. “J’estime que mon serment de soutenir et de défendre la Constitution m’empêche de revendiquer le pouvoir unilatéral de déterminer quels votes électoraux doivent être comptés et lesquels ne doivent pas l’être”, a-t-il écrit.

VOA Afrique




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