L’homme noir, une proie qui stagne dans une position fusée

1869

C’est bien vrai que les noirs subissent les actes raciaux dans tous quatre points de la planète, mais qu’avons-nous fait pour mériter ce sort réservé exclusivement à l’homme noir ? Bon, posons la question autrement, que faisons nous pour changer cette image négative de l’homme noir vis-à-vis des autres ? Cette mauvaise image est elle un stéréotype ou des préjugés ? 
Voilà des questions aux quelles je me prête à répondre sans aucune prétention d’être spéciale en des questions raciales.

Après 400 ans d’esclavage et plusieurs années des travaux forcés, la race noire continue toujours à subir des exactions et des humiliations sur quatre points cardinaux du globe terrestre. Pourtant, c’est bien vrai nous avions engendré l’humanité sur toute sa forme. Ce qui sous entend naturellement nous sommes les ancêtres de ceux qui nous font subir les maux qui nous hantent.
 
Pour parler comme un scientifique, dans la littérature sociologique, le concept de race est abordé par les sociologues pour des questions d’organisations à la perception de la réalité chez les acteurs sociaux, afin de pouvoir désigner ou catégoriser un système de fonctionnement. C’est le cas du Brésil et aux Etats unis, ou cette notion de catégorisation est utilisée dans les statistiques publiques pour mesurer la discrimination.

La discrimination est un fait réel que subi les noirs de façon quotidienne est perpétuelle. Il y a des choses qui se passent dans ce monde qui dépassent la férocité des animaux les plus redoutés dans la jungle. 
Si je ne dors pas, on est en 2020 (XXIE siècle), et si c’est le contraire, dans ce cas réveillez-moi, car, je m’y perds dans un monde qui sévit dans une abstraction totale ou, le semblent d’être humain prenne le dessous. 
Pour illustrer les cas raciaux que subissent les noirs dans cet article, ne veulent pas dire que les autres communautés ne le subissent pas autant, mais, dans la littérature des sciences sociales, jusqu’aujourd’hui, on parle de racisme anti-noir et les faits sont réels.

Tout récemment, nous avions tous visionné un documentaire réalisé par la chaîne Américaine CNN sur le trafic d’homme noir en Lybie, une pratique de vente aux enchères d’esclave. Une réalité qui a indigné le monde entier.
Dans les pays arabes et Maghreb, les noirs se font luncher tous les jours pour la simple raison qu’ils sont noirs. Que ce soit en Algérie, le Maroc, Tunisie, Egypte, et tous les pays d’Arabes de l’Asie ou de moyen orient, c’est le même sort qui est réservé à l’homme noir. 

En occident plus précisément en France, la communauté noire est en bas de la pyramide de fonctionnement de la société française. Considéré comme une racaille fainéante, mais aussi perçu comme un étranger qui est venu choper le boulot des « natifs »
En France, les noirs sont victimes de la bavure policière, du contrôle de la pièce d’identité à la tracassions sur le sol, se font de paire. Le racisme est structuré de telle sorte que certains travaux sont purement réservés aux noirs (activité physique).

Aux l’Etats unis on parle plutôt du racisme structurel ou les Suprémacistes blancs sont les ayants droit sur tous les fronts. Les études révèlent qu’aux Etats unis pays de la liberté individuelle et de la démocratie, qu’un enfant noir à cinq fois plus de chance de se faire tuer par la police qu’un enfant blanc. 
Pour emprunter le concept de Bourdieu dans l’habitus, aux Etats unis, le racisme est institutionnalisé dans des structures structurées structurante. C’est ce qui justifie d’ailleurs le comportement néfaste des policiers vis-à-vis d’une catégorie donnée.
La police américaine est sans doute l’une des institutions les plus racistes et criminelle sur la planète.
Aujourd’hui, les anciennes pratiques de KU KLUX KLAN se matérialisent par cette police fasciste qui consiste à faire des descentes musclées et meurtrières dans les cités ou vivent prioritairement la communauté noire.
L’assassinat de George Floyd à une similarité dans la façon dont Adama Traoré à été assassiné en France. Que cela ne tienne, ces meurtres organisés et orientée est une fine réalité parmi tant d’autres. 
À la lumière de tout ce que nous avions décortiqué, nous allions essayer de répondre à nos questions de départ.

Qu’avons-nous fait pour mériter ce sort réservé exclusivement à l’homme noir ? 
Pour répondre à cette question, beaucoup d’entre nous dirons que nous avons rien fait. Personnellement, je vais essayer de répondre à cette question par catégories de choses que j’estime contribuer à bafouer notre légitimité d’être égal vis-à-vis des autres. Entre autres : 

L’authenticité 
L’homme noir est tout sauf authentique. Il veut tout faire comme l’autre. Manger comme l’autre, s’habiller comme l’autre, raisonner comme l’autre ainsi de suite…
Comment voulez-vous que les autres nous respectent si on s’identifie à eux ? Nous voulons à tout prix ressembler l’autre. Seul l’homme noir qui est capable de renier sa culture au profit de la culture d’autrui…
À mon avis, l’authenticité commence par la fierté de porter un nom et un prénom local, africain. 

Le mépris en soi 
La haine de l’autre, la jalousie, le mépris, l’égoïsme sont les quotidiennes de l’homme noir vis-à-vis de ses semblables. L’homme noir est capable de faire du mal à son frère noir sans aucune raison juste et valable. Au lieu de t’aider, il est capable de te faire trébucher. C’est est un égoïste par excellence qui prie Dieu que le riche redevienne pauvre. 
L’esprit de l’homme noir est jalonné par cet égoïsme qui stipule que tout pour moi, et rien pour les autres (si ça va chez moi, je m’en fous du reste).
Cette phase de l’égoïsme est très rependue chez nos gouvernants. J’appelle ça tout simplement un (esprit noir) car, c’est un point commun.

La croyance
Voilà un facteur qui nous soudoie. L’homme noir croit à tout. Et il refuse de penser à ce qu’on lui fait penser.
Je n’ai aucune prétention de désorienter les gens, car, personnellement, je suis croyant. Et je sais bien que c’est une thématique qui est difficile à aborder en Afrique. Que cela n’empêche, l’homme noir consacre assez de temps pour sa croyance, et il est capable de tuer son frère pour une que question de religion. Moi, on m’a appris que la croyance est une question de foi, et la foi est subjective.

Pour ne citer que ces quatre facteurs parmi tant d’autres, nous allons passer à la deuxième question.

Que faisons-nous pour changer cette image négative de l’homme noir vis-à-vis des autres ?
Pratiquement, la communauté noire ne fait pas assez de choses pour rectifier l’image qu’elle a vis-à-vis des autres. Vous me direz tout de suite qu’on n’est pas obligé de rectifier notre image, et je vous répondrais pour que vive une société juste, il faudrait qu’il y ait un équilibre.
Nous allons commençons par la communauté afro-américaine, elle devrait être l’une des communautés les mieux émancipée aux états unis. Car l’environnement est adapté pour la réussite scolaire. Malheureusement, la communauté noire s’est livrée dans la débauche (l’alcool, la drogue, le banditisme et la musique)
La communauté Afro-américaine s’est trop accentuée dans le domaine de divertissement, tout en oubliant l’essentielle (agent de l’administration publique, la police, l’armée, la médecine, et la justice).
Une étude de Measuring up sur la réussite universitaire aux états unis nous révèle que, l’origine ethnique constitue non seulement un facteur discriminant en termes d’accès à l’enseignement supérieur, mais aussi en termes de réussite universitaire.
En effet, 59 % des jeunes Blancs obtiennent un bachelor sur une période de six ans d’études, alors que 47 % des jeunes d’origine hispanique, 41 % des jeunes Afro-américains et 39 % des Amérindiens en font de même.

L’élite africaine
Cette classe dite l’élite africaine à vraiment trahit sa vocation. À l’aube de l’accession de l’indépendance, l’espoir renaît et on est mis face à notre destin. Mais très fort malheureusement, cette élite se transforme en bourreau. Elle bafoue nos dignités, et nous vend à l’impérialiste. Elle ne se soucie pas du devenir du peuple noir. La dignité de l’homme noir est mise en jeu par cette élite qui était censée d’édifier le chemin à suivre. 
Partout, dans le monde, les noirs subissent des exactions et humiliations, malgré la virilité des actes horribles perpétués sur les noirs sur les réseaux sociaux, cette élite reste inerte et ne bouge même pas le petit doigt. 
Le cas le plus récent et présent, c’est le cas de la communauté noire vivante en chine.
Les Chinois qui sont les concepteurs de corona virus accusent la communauté noire vivante en chine d’avoir propagé la pandémie, et se mettent à la poursuite des noirs. Les plus malheureux qui ont été appréhendés sont tabassés, humiliés et arrêtés.
Aucun chef d’état africain n’a levé son petit doigt pour condamner, et comment voulons nous que les autres nous respects si nos propres dirigeants nous font passer pour des objets? On dit souvent la citoyenneté d’un individu dépend de la protection que lui profère son gouvernement. Pensons-y.

Cette mauvaise image de l’homme noir est elle un stéréotype ou des préjugés ?
Pour répondre à cette question, je vais m’aventurer sur des propos de certains dignitaires suprémacistes sur la communauté noire.
L’homme noir a souffert et il continue de souffrir, ça ! C’est une réalité absolue. Il est tout le temps étiqueté du fainéant qui ne vaut rien. Souvent assimilé à un complément d’effectif qui est venu embellir la galerie. 
L’ancien président Français Nicolas Sarkozy disait que « l’homme n’a pas assez fait pour rentrer dans l’histoire ». 
Cette affirmation est purement mensongère et qui a une vocation de salir l’histoire glorieuse de l’homme noir. Ce genre de propos est entretenu et enseigné par les suprémacistes à leurs progénitures.
Vouloir dire que tous noirs sont divertissants est une contre-vérité. D’ailleurs dans toutes les communautés du monde, il y a des bons et des mauvais. 
Ces supémacistes passent par tous les moyens pour ternir l’image de l’homme noir, que ce soit dans les films ou ont attribut aux noirs les rôles les plus drôles ou les plus légers hiérarchiquement. 
Ils partent en Afrique dans les coins les plus pauvres pour réaliser leurs documentaires, pour le simple but de véhiculer l’image d’un pauvre noir affamé qui cherche de l’aide.
Il y a beaucoup de choses à dire que je ne pourrais pas tout dire ici. Par cet article, j’en appel à la conscience de toute la communauté noire ai plus de maturité et de la responsabilité. J’ crois fermement à cette nouvelle génération pour changer la donne, car ya beaucoup de potentialité qui se profil à l’horizon.

BAH Lamarana, Consultant en management de projet et des politiques publiques (Université Toulouse jean Jaurès)
E-mail: Zoumounda224@gmail.com




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