Covid-19: l’analyse sociologique sur le plan de gestion et le refus de la banque mondiale de valider le plan de riposte présenté par la Guinée

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Tout d’abord, j’aimerais aborder cette problématique sous un angle purement globaliste tout en respectant le principe d’entonnoir. Étant sociologue des organisations et des politiques publiques, j’ai mon mot à dire comme dirait l’autre. La guinée est dirigée depuis 2010 par un petit clan qui ne pense qu’a ses poches et ses proches. Depuis plus de cinq ans, je crie cette douleur qui ronge mon peuple sous une vitesse qui dépasse la normalité. La corruption, la cupidité, la jalousie et la médiocrité sont les maux qui définissent cette catégorie de personnes qui nous gouverne.

Face à cette pandémie qui ne cesse de faire des ravages sur les quatre coins du monde, tous les Etats ont élaboré un document appelé un plan de riposte, afin de pouvoir bien gérer cette crise sanitaire.
La Guinée ne faisant pas exception à ces Etats soucieux du bien-être de leurs citoyens, avait l’obligation d’élaborer un plan de gestion conforme, et devrait non seulement faire une preuve de maturité, mais également de la responsabilité, mais hélas. 
Le plan de riposte élaboré par la guinée devrait être une politique publique sérieuse et crédible pour attirer plus l’attention du décideur. 

Par définition, est dite politique publique, toute action ou intervention d’une autorité donnée par sa puissance publique qui lui réserve tout un ensemble de légitimité gouvernementale sur un domaine spécifique de la société. 

Parlant de cette crise, la guinée à été l’un de derniers pays de la sous-région à contracter le coronavirus. Comparativement, à nos voisins sénégalais, notre politique de gestion est loin d’être compétitive. Aujourd’hui, on se pose la question de savoir comment il se fait que la guinée se trouve au premier rang des pays les plus toucher par COVID 19 en Afrique de l’Ouest ?

Pour répondre à cette question, je vais focaliser mes analyses sur quatre aspects :

L’irresponsabilité ; la médiocrité ; l’apatride et jalousie.

• L’irresponsabilité


Pour ma part, je dirais, savoir anticiper un problème est l’un des caractéristiques d’un bon leader responsable et soucieux pour sa nation. Les nôtres n’ont rien à voir de cette qualité, car ils sont dépourvus de toute moralité altruiste. Ils sont égoïstes et ne pensent qu’au profit particulier. Dans une situation d’urgence, il faudrait bien des solutions urgentes.
L’organisation des élections législative du 22 mars en dit tout sur l’irresponsabilité des autorités guinéenne. Au moment ou tous les pays responsable essayent de trouver des solutions face cette pandémie, eux, ils vaquent tranquillement sur leur mascarade électorale, et aujourd’hui ils veulent nous faire croire qu’ils se soucient de notre sort dont ils ont pleinement la responsabilité.
Aujourd’hui, l’Etat guinéen manque de tout, par tout, suite à leurs irresponsabilités exorbitantes. 
L’hôpital de DONKA qui devrait être le lieu privilégié des personnes positives au COVID 19, est désormais un vecteur des inégalités sociales ou, les membres de la famille des personnalités du gouvernement ayant contractés le virus sont mieux reçus face aux citoyens lambdas qui n’ont que leurs yeux pour verser des larmes. 
Cette irresponsabilité est incarnée par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), qui essaye de tout faire pour dissimiler les résultats des personnes testée au COVID 19. Avec une méthode de travail très bancale et lamentable, comment voulez-vous qu’on éradique cette pandémie ?
Au secours mon Dieu !

• La médiocrité 

Face à une problématique de grande envergure, on essaye toujours de trouver la solution pas les coupables. Ça s’appelle du « leadership » et ça s’apprend. 
Généralement, on dit seul le faible qui attaque. Dans une équipe bien structurée, chacun connaît sont cahier de charge, et au-delà de cette division du travail, quand une équipe trébuche, cela incombe tous les membres du groupe. 

Saint François de Sales disait « Si quelqu’un veut être content en sa médiocrité, qu’il ne considère point ceux qui ont plus, mais ceux qui ont moins ; car à qui ne suffit pas ce qui suffit, rien ne suffit. » Une pensée pour chaque jour (1846)

Au-delà de la responsabilité de chacun, le Premier ministre kassory Fofana a prouvé une fois encore de plus sa médiocrité en jetant sa responsabilité au ministère de l’énergie. En lissant sa défense, il nous fait croire que c’est le brouillon du plan de riposte qui a été remis à la banque mondiale. Rien n’est sérieux dans ce pays commençant par le présidant de la république, car c’est lui responsable de recyclage des cadres en carton.
La rédaction d’un plan d’action révèle du sérieux et du concret. Excepté ces deux critères, il ne sera pas une politique publique viable. Sachant que les institutions de bretton woods mettent en place tout un ensemble de critères pour décaisser un fond, le gouvernement guinéen devrait faire une preuve de lucidité. Mais hélas !

• L’apatride et la jalousie

Voilà deux caractères qui nous empêchent de progresser : la déloyauté vis-à-vis de notre chère patrie et la haine de l’autre.
Le Guinéen est maître de la démagogie où il est fort dans le jeu de la démagogie. Il est capable de faire parler les poissons dans la mer tout en chantant les louanges du président. Ils sont nombreux, et très nombreux à désorienter le président de la République.
Ils n’aiment pas ce pays, car ils s’opposent à la réalisation de tout projet qui ne leurs apportent pas de pots-de-vin. 
Le tâtonnement ou la lenteur dans la gestion de cette crise sanitaire, se justifie par une déloyauté des agents alloués à la gestion cette crise. Ils attendent toujours l’autre qui viendra avec ses moyens afin qu’ils puissent profiter au maximum des ressources allouées (cf. gestion d’Ebola). 
Récemment, nous avions vu des personnes de bonne volonté se manifester dans le cadre de volontariat pour aider l’ANSS à la gestion de cette crise sanitaire. Ces personnes de bonne volonté ont été tout simplement rejetées sous prétexte qu’elles ont reçu un financement de la part d’autre organisme. Je me demande jusqu’où ira cette haine ? 

BAH Lamarana Consultant en management des projets et des politiques publiques. Université Toulouse Jean Jaurès




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