Lancée mardi par le président Alpha Condé, la Semaine nationale de la Citoyenneté et de la Paix se poursuit sur toute l’étendue du territoire national. A Conakry, le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté a commencé la deuxième journée de sensibilisation ce mercredi 18 décembre par le Lycée du 2 Octobre à Kaloum.
Dans cet établissement d’enseignement secondaire, le ministre Taran Diallo et sa délégation étaient porteurs d’un message de paix et de renforcement de la cohésion sociale.
Devant les participants, le ministre insisté sur l’engagement du gouvernement à promouvoir le vivre-ensemble entre les guinéens. Une vision qui nécessite d’ailleurs l’organisation chaque année depuis 2016 d’une Semaine dédiée à la promotion des valeurs citoyennes et républicaines. « Nous sommes réunis dans le cadre de la Semaine nationale de la citoyenneté qui est à sa quatrième édition. C’est une semaine de mobilisation, de sensibilisation citoyenne sur les vertus du civisme, de la paix, des droits de l’homme et de la réconciliation », a souligné Mamadou Taran Diallo.
Parlant du thème de cette année, il l’a justifié par le fait que la Guinée entre dans une année électorale en 2020 avec la tenue dès février des élections parlementaires et la présidentielle un peu plus tard.
Pour amener les élèves à s’impliquer dans les actions civiques et citoyennes, le ministre de l’Unité nationale a souligné qu’il n’est pas exclu de voir certains sujets d’examens nationaux en rapport avec la thématique débattue durant la SENACIP 2019. « Ce qui va être déroulée en cette semaine, comme la thématique ‘’voter, droit et devoir du citoyen ; user de vos droits, faites vos devoirs’’ serait par exemple un sujet d’examen. C’est une conférence- débat et vous aurez la latitude de poser toutes les questions liées à cette thématique. L’objectif qui est poursuivi est de vous faire participer à la semaine nationale de la citoyenneté et de la paix », a-t-il dit.
À la suite de cette introduction du ministre, les conférenciers Kékoura Traoré et Moussa Camara, respectivement professeurs de français et de philosophie dudit établissement ont fait des exposés sur la notion du vote.
S’adressant aux élèves, ils ont expliqué la démarche du gouvernement à travers le choix de ce thème. Un choix qui s’explique par la recherche constante de la paix dans un contexte politique marqué par des turbulences.
Les deux conférenciers ont rappelé à l’auditoire que le vote est un devoir. Mais aussi un droit. Et que le bon citoyen à l’obligation de connaitre ses limites en vue de participer à l’édification d’une nation de paix. « Il ne peut pas y avoir de droit sans devoir», a particulièrement noté Kékoura Traoré.
A la fin de la campagne de sensibilisation, les élèves ayant assisté aux débats à l’image de Mamady Kaba et de Fatoumata Sylla, ont salué la tenue de la conférence dans leur établissement.
Tous ont promis de s’investir dans la campagne de sensibilisation aussi bien dans leurs familles que dans leurs différents milieux récréatifs.
Une dépêche de Daouda Yansané pour l’AGUIPEL