Les membres du front national pour la défense de la constitution (FNDC) arrêtés samedi dernier alors qu’ils s’apprêtaient à animer une conférence de presse pour annoncer les derniers réglages concernant le début des manifestations contre un changement constitutionnel, devront encore rester en prison jusqu’au mardi prochain pour connaître le sort que la justice leur réserve. Bien avant cette décision du juge, le procureur Sidy Souleymane N’Diaye avait requis 5 ans de prison ferme et 2 millions d’amende contre 7 des 8 prévenus.
Le ministère public dans son réquisitoire a invoqué l’article 561 du code pénal qui dispose que les manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves à l’ordre public sont punis d’un emprisonnement de 3 à 5 ans et d’une amende de 500 mille à 2 millions de francs guinéens.
Quand aux avocats de la défense, ils ont plaidé pour l’acquittement de leurs clients pour délits non constitués.
Après une longue attente, le juge reporte le délibéré au mardi 22 octobre devant le tribunal de Dixin.
Youssouf keita