Le procès des membres du front national pour la défense de la constitution arrêtés samedi dernier s’est ouvert ce mercredi 16 octobre 2019 au tribunal de première instance de Dixin. Sur place, la tension est vive entre les policiers et les journalistes.
Toutes les issues menant au tribunal sont fermées au public. La presse interdite d’accès dans les locaux. Des partisans du FNDC présents sur les lieux ont été empêchés d’assister aux débats. Il en est de même pour les familles des personnes arrêtées.
Il est reproché à Abdourahmane Sanoh, coordinateur du FNDC, Sékou Koundouno et autres d’avoir appelé à la révolte, incitation à la violence, troubles à l’ordre public,….
Au troisième jours de manifestations à l’appel du FNDC contre le changement constitutionnel, la ville de Conakry reste toujours paralysée à plusieurs endroits. Seule, sur l’autoroute Fidel castro où la circulation a repris timidement.
Depuis le début des manifestations lundi, sept personnes ont été tuées par balle par les forces de l’ordre. Plusieurs blessés et des arrestations tant à Conakry et dans les villes de l’intérieur du pays.
À suivre….
Mariam Diallo