Pour une énième fois les enseignants grévistes ont tenté de se faire entendre devant le ministère de l’éducation nationale sans succès. Le rassemblement a été vite dispersé à coups de gaz lacrymogène par une unité d’agents de maintien de l’ordre. Finalement le sit-in ne s’est pas tenu et ses meneurs ont dû rebrousser chemin.
C’est une journée de tension qui est en cours ce jeudi un peu partout dans le pays. A Conakry comme à Labé, des enseignants grévistes sont de nouveau sortis pour réclamer le déblocage de leurs salaires. A Conakry notamment au centre ville où un sit-in était prévu en face du ministère de l’éducation nationale, la situation a été tendue durant des minutes entre forces de l’ordre et membres du SLECG. Chose qui a poussé les protestants à quitter les lieux sous les tirs de gaz lacrymogène.
À Labé également, la même situation a prévalu. De nombreux enseignants qui prenaient part au sit-in, organisé de ce côté, ont été mis aux arrêts. Le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah avait appelé pour ce jeudi à des rassemblements devant les DCE et DPE du pays. Mais partout où la consigne a été mise à exécution, les auteurs ont été vite dispersés par les agents de maintien de l’ordre. En tout cas c’est ce qui ressort du constat fait à Kaloum et à Labé.
Oury Nombokelen Bah