Si sur la route le prince le mot d’ordre est suivi, ce n’est pas le cas par endroits dans la ville de Conakry. Au quartier Lambandji par exemple, magasins et boutiques sont ouverts. Il en est de même pour les ateliers de soudure et points de lavage d’automobiles. Seulement la circulation sur la transversale Lambandji-Enco5 qui est faible mais effective.
Lambandji est l’un des quartiers de Conakry où les les appels à des villes mortes ou manifestations de l’opposition sont rarement suivis. En ce lundi où les opposants d’Alpha Condé demandent à la population de bouder les lieux de service et de rester dans les domiciles, tout va comme d’habitude dans ce quartier exceptée la circulation. Le marché fonctionne, les magasins et boutiques sont ouverts.
Bien que faible, la circulation est effective sur la transversale Lambandji-Enco5. Certains des taxis qui y circulent vont jusqu’à Sangoyah, nom d’un autre quartier où la ville morte n’a pas connu d’effets. Sur l’axe Lambandji-Hamdalaye, la circulation est fluide. Là, on ne sent aucune paralysie liée à l’initiative de l’opposition républicaine.
Par contre, la ville morte est largement suivie sur la route le prince. Une situation qui ne surprend bon nombre d’observateurs. En cause, cette partie de Conakry est considérée comme un fief incontestable de l’opposition surtout de son principal parti politique “UFDG”.
Une nouvelle journée de ville morte est attendue demain mardi et 48h plus tard ce sera une marche pacifique sur l’autoroute Fidèle Castro.
Oury Nombokelen Bah