Le calvaire que traverse actuellement les habitants de Bailobaya (dans dubreka) se durcit de plus en plus. Les puits qui constituent les principaux points pour se procurer d’eau ont pour la plupart tari, les robinets de la société des eaux de guinée (SEG) également secs et les forages en difficulté de fonctionner dû au manque de courant. Du coût, la souffrance pour avoir cette denrée indispensable s’intensifie surtout en cette période de Ramadan.
Depuis que la Guinée est indépendante, la fourniture par l’État d’eau et de courant peine à être régulière. C’est une problématique qui est devenue quotidienne pour les guinéens notamment ceux en banlieue dans la capitale. Comme beaucoup des quartiers de Conakry, Bailobaya ne fait pas exception en matière de crise d’eau. Ces derniers jours la situation s’est aggravée sur place.
Si auparavant les puits de ce quartier étaient tout temps accessible pour puiser, ce n’est plus le cas. Au niveau de chaque concession où il y’en a un, il est désormais cadenassé la journée. Le puisage s’effectue uniquement le matin et le soir. Cela aussi pour une courte durée. Cette précaution utilisée par les propriétaires des puits traduit le niveau élevé du tarissement auquel font face ces points d’eau.
Quant aux forages, ils demeurent pour le moment peu à Bailobaya. Raison pour laquelle le monde qui s’y forme à des heures de puisage est énorme. A cela, s’ajoutent leurs emplacements souvent très éloignés de la plupart de nécessiteux.
En cette période de Ramadan c’est pire surtout pour les femmes. Se trouver d’eau leur est devenu un casse-tête. Un peu partout elles sont visibles avec des sceaux ou bidons en mains à la quête d’où puiser. Pour l’heure aucune solution ne semble en vue face à cette urgence. Chose qui laisse dire que les habitants de Bailobaya sont obligés de garder leur mal en patience.
Oury Nombokelen Bah pour Afrinews