C’est un aspect récurrent depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux. Entre partisans du pouvoir et ceux de l’opposition c’est la concurrence totale en termes d’appels à la haine et à la violence dans le pays. Pour cela facebook demeure le réseau social le plus utilisé. De part et d’autre les exhortations à des actions défavorables à la quiétude s’intensifient du jour au jour.
Si dans les autres pays les réseaux sociaux sont strictement sous surveillance des autorités c’est loin d’être le cas en Guinée. Dans le pays chaque citoyen peut se connecter et dire par écrits ce que bon lui semble sans aucun risque de poursuite judiciaire à son encontre. En cette période d’impasse politique, Facebook est devenu le moyen de communication de certains guinéens pour s’insulter, se proférer de menaces de mort les uns contre les contres et encourager à l’ethnocentrisme.
Généralement les auteurs des propos de ce genre sont des individus connus du public de par leurs interventions fréquentes sur les médias. Leur appartenance politique n’est aussi un secret pour personne. Ce qui veut dire que du point de vue identité ils sont facilement reconnaissables.
Il a fallu assez des conséquences sur le terrain pour que finalement le ministre des télécommunications mette en garde contre tout appel à la violence via internet. La Guinée étant un pays où les mesures gouvernementales ont du mal à s’appliquer, de nombreux citoyens n’espère pas grand chose de l’avertissement lancé par le patron du département des télécommunications.
Malgré l’annonce des dispositions visant à mettre fin aux incitations à la déstabilisation de la paix sociale, les mêmes individus continuent leur sale besogne sur facebook. Reste à savoir ce que fera exactement l’État guinéen pour stopper le phénomène.