Grève des enseignants: des violences à Bailobaya

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La matinée de ce mardi 20 février 2018 était très tendue dans ce quartier relevant de la commune urbaine de Dubreka. Des jeunes qui se disaient être en colère contre l’arrêt des cours dans les écoles dû à la grève actuelle dans le secteur éducatif ont barricadé la route et rendu la circulation impossible. Du coût, des affrontements avec des agents de sécurité ont éclaté un peu partout.

C’était prévisible que la situation dégénère à Bailobaya. Très tôt le matin des véhicules de la police étaient postés à plusieurs endroits susceptibles de ralliement pour les manifestants. Malgré ce dispositif sécuritaire mis en place avant même l’éclatement des violences, des jeunes ont réussi à régner en maîtres absolus sur les lieux à un moment. Alors que la circulation reprenait peu à peu son cours normal sur le tronçon Cimenterie-Kagbelen, ils ont brusquement envahi la chaussée à Bailobaya et commencé à ériger des barricades. Conséquence, la route s’est transformée en champs d’affrontements entre protestants et forces de sécurité. De jets de pierres et tirs de gaz lacrymogène ont pris place durant de nombreuses minutes sur cette partie de la route le prince.

Faire déserter les jeunes de la rue n’a pas été facile pour la police. L’unique méthode qui  faisait fuir ces derniers était la pourchasse. Chose que d’ailleurs les agents de sécurité ont ultilsée pour affaiblir et repousser les manifestants dans le quartier. Après que le calme soit revenu, la police a débarrassé la route des barricades laissées par ses envahisseurs.

Quant au déploiement pour neutraliser toute éventuelle tentative de protestation, il reste maintenu sur la route Bailobaya-Cimenterie.

Oury Nombokelen Bah pour afrinews.org




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