Tel que prévu par la Commission Électorale Indépendante les élections locales ont lieu ce dimanche sur l’ensemble du territoire national. En ces premières heures de vote, afrinews a déjà sillonné quelques bureaux de vote du quartier Lambandji. Au niveau de chacun de ces bureaux visités un constat commun a été observé. Ce que la participation des électeurs est pour le moment faible.
Le tout premier bureau de vote sillonné ce matin a été celui de l’ISSEG. Sur place, le nombre d’électeurs se compte au bout du doigt. Pas de files d’attente encore moins de bousculade comme d’habitude. Dans ce bureau de vote tout semble au beau fixe entre responsables des opérations et délégués de partis politiques. L’inefficacité de l’encre indélébile est le seul problème signalé. Lancinet Magasouba est le président de ce bureau de vote: “L’encre indélébile qu’on nous a donné est mauvais. Ça tient pas longtemps le doigt. L’encre s’enlève très vite. Pour éviter tout retard, on se sert de l’encre pour cachets. Au moins avec ça, le doigt peut reste encré durant quelques heures”.
Au collège de Lambandji, c’est un seul bureau de vote pour 569 inscrits. Là aussi, les électeurs ne sont pas venus en grand nombre. Dans ce bureau de vote, aucun souci d’ordre matériel n’a été évoqué.
Par contre, une irrégularité de représentativité y existe. Saliou Condé de la coalition UDG, ABC, BOC s’explique: “Il se trouve que dans le bureau de vote collège Banque Mondiale Salle 1, il y’a un assesseur qui est affilié aux partis UDG, ABC, BOC. Mais sur la liste c’est Jovis Koivogui qui est inscrit. Cet assesseur était injoignable. Directement on l’a remplacé par un autre de notre coalition. Je suis venu avec cet assesseur en question en question dans le bureau de vote mais à ma grande surprise je trouve une autre personne qui prétend être Jovis Koivogui que nous on ne connait pas”.
Toujours dans Lambandji, trois salles de classe d’une autre école privée servent de bureaux de vote. Dans la cour, il n’ y’a pas plus de 30 électeurs pour 300 inscris par bureau de vote.
Apparemment surpris de la faible participation, Kafoumba Chérif, président de l’un de ces bureaux de vote, a livré son point de vue: “Quant à moi c’est peut être un manque de volonté. Les gens ne se sont pas peut être réveillés d’abord comme c’est dimanche. Nous allons voir la suite de ce qui va se passer”.
A moins que la donne change dans les heures qui suivent, le quartier Lambandji pourrait avoir un taux de participation très bas.