A chaque veille de fin d’année, faire exploser des feux artificiels à l’aide de flambeaux de tout type est devenu une habitude à Conakry. A moins d’un mois de la nouvelle année 2018, ces explosions commencent à résonner dans les quartiers. Les enfants dont l’âge varie entre 10 et 18 ans se font remarquer les plus dans le jeu.
Dans la plupart des quartiers de Conakry le constat est quasiment le même. Depuis quelques temps, une partie de chaque nuit est consacrée au retentissement des explosions artificielles. Sur les marchés, la vente des flambeaux gagne déjà d’ampleur. Des enfants qui s’en procurent sont nombreux. La plupart d’entre eux font exploser le feu artificiel juste pour faire peur brusquement aux supérieurs. Tellement fortes, ces explosions sont parfois assimilées à des coups de balles.
Voir la panique envahir les uns et les autres dans les quartiers est ce que cherchent souvent les mineurs qui utilisent les flambeaux explosifs. Un comportement qui les met généralement en conflit avec ceux qu’ils effrayent. Dans la nuit du 31 décembre de l’année qui s’écoule au 1er janvier de celle qui entre, les majeurs aussi se lancent dans le jeu dès 00heure. A la différence des mineurs, ils font résonner les explosifs artificiels pour fêter l’entame de la nouvelle année.
Pour des nombreux parents interrogés sur l’usage abusif de ces explosifs artificiels par les enfants, ils sont tympanisés et terrorisés. L’un d’eux confie que toute fois qu’il les entend il ressent une peur extrême en lui. Ajoutant, il demande aux vendeurs de ne pas vendre les engins explosifs artificiels aux enfants, un appel qui est loin d’être entendu. Pour cause, vendeurs et clients de ces explosifs artificiels augmentent du jour au jour.
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