Dans un communiqué rendu hier soir, la présidente de la HAC a déjà fait part de son opposition à la fermeture d’un média quelconque sur instruction du chef de l’État. Pour la patronne de la haute autorité de la communication en Guinée, la seule institution habilitée à arrêter le fonctionnement d’une radio est la sienne.
D’après les informations provenant de Labé sur le cas de BTA FM, Martine Condé a ordonné la reprise d’émission de la station. La décision fermant cette radio fait suite à la diffusion d’un entretien avec le syndicaliste Aboubacar Soumah sur sa fréquence. Comme l’avait menacé le chef de l’État guinéen, le gouverneur de région, Sadou Keïta a fait interrompre le fonctionnement de cette station. Depuis, des dénonciations contre le musellement de la presse ne cessent de venir de partout. Au delà de BTA FM, un autre groupe de presse s’est vu obligé de fermer. Il s’agit de la radio et télévision Gangan.
Malgré que ce soit rare de sa part, la HAC a cette fois pris position en faveur de la presse privée face à la vague de fermeture dont elle commence à souffrir depuis lundi.
Par Afrinews.org
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