En ce vendredi, le calme est remarquable de Kagbelen à Hamdallaye. Pour preuve, la circulation et les activités quotidiennes notamment celles commerciales ont repris de ce côté. Mais par précaution, les forces de l’ordre sont visibles à certains axes routiers de la capitale.
Le début de la semaine en cours a connu des agitations dans la capitale guinéenne. Lundi et mardi derniers ont été les deux journées les plus difficiles. De nombreux élèves des écoles publiques avaient envahi les rues de Conakry. A l’origine de leur protestation, l’arrêt des cours dû à la grève déclenchée par la SLECG. Dans la journée de ce vendredi, l’axe hamdalaye-kagbelen a repris son cours normal. Au marché koloma, même si les personnes vaquant à leurs différentes occupations sont nombreuses, elles ne cachent pas leur inquiétude face au risque d’un retour soudain aux violences.
Concernant la grève, elle est toujours en cours. Depuis son lancement, aucune rencontre dans le but de tenter de trouver un consensus entre les protagonistes n’a eu lieu. Pour le gouvernement, le mot d’ordre de grève est illégal. Pire, il qualifie les grévistes de “rebels”. Des propos qui enflamment davantage la colère des auteurs de la grève. Du coût, l’appel à la cessation des cours reste maintenu.
Pour l’heure, l’on est loin de la solution. En cause, le ministère de l’enseignement pré-universitaire a déclaré ne pas être disposé à dialoguer. Quant au retour des élèves dans les rues, cela pourrait se poursuivre encore dès le lundi prochain.
A rappeler que cette semaine qui tend à sa fin reste marquée par la mort de trois jeunes dans les affrontements avec les agents de sécurité.
Oury maci Bah pour Afrinews.org