La capitale guinéenne est paralysée ce lundi 20 novembre 2017 par des manifestations dans de nombreux quartiers de Conakry. Aux élèves qui protestent contre le manque d’enseignants dans les salles de classes suite à la grève d’une frange de l’intersyndicale de l’éducation, s’ajoutent les loubards qui profitent de la situation pour empêcher la circulation.
Sur la route le prince la circulation est totalement à l’arrêt. Des barricades et pneus brûlés. Des accrochages éclatent entre forces de sécurité et jeunes surexcités.
Quant aux élèves qui sont censés être les manifestants, ils ne sont quasiment pas visibles sur la chaussée. Par contre, ce sont des individus en habits ordinaires qui sèment le trouble dans la ville. De la T5 à hamdalaye, seuls des véhicules d’agents de sécurité et taxi motos que l’on aperçoit dans la circulation.
Des heurts sont signalés également à Dabompa, Sangoyah, Yimbaya et à Dixinn.
De nombreux citoyens qui se rendaient à leurs lieux de service ont été bloqués. Du coût, ils font face au risque d’être dépouillés de leurs biens voire même d’être arrêtés parce-que confondus aux manifestants.
Cette nouvelle semaine s’annonce aussi agitée. Avec la reprise des manifestions causées par la grève des enseignants du pré-universitaire.
Mamadou Oury Bah pour Afrinews